Un couple de Noirs et un autre de Maghrébins ont été recalés à l'entrée de plages privées maralpines. Deux Blancs sont pourtant accueillis les bras ouverts juste après… Un exemple criant de discrimination, d'après les associatifs initiateurs de l'expérience.
Les faits se sont déroulés fin juillet à Antibes et Juan-les-Pins. Des militants de SOS Racisme ont fait un test, en caméra cachée, présentant un couple de personnes noires, puis maghrébines et blanches à l'entrée de plusieurs plages privées des Alpes-Maritimes. Les individus issus de la "minorité visible" n'ont pas été acceptés, par "manque de place" leur dit-on. Dans la foulée, un couple de Blancs se voit pourtant, sans avoir réservé, proposer des transats bien placés.
"Il y a donc discrimination" dénonce SOS Racisme. Un tiers des établissements testés aurait adopté des pratiques discriminatoires, d'après le collectif qui entend déposer plusieurs plaintes. "Même dans ces espaces d'insouciance, de repos, de loisirs, selon nos origines nous avons des qualités de vie qui sont sensiblement différentes". Dans Le Monde, l'asso évoquait déjà en juillet des "fachos" à la tête de certaines plages maralpines.
Plus facile d’obtenir un transat sur les plages privées de la Côte d’Azur quand on est blanc, que quand on est une personne racisée. C’est ce qu’ont prouvé des militants de SOS racisme, lors d’un testing le 30 juillet à Juan-les-Pins.
Nous les avons suivis en caméra cachée. pic.twitter.com/AyWWZo3NQF
— Loopsider (@Loopsidernews) August 9, 2022