Vidéo en fin d'article - Le Conseil métropolitain du 21 octobre a été marqué par de nombreuses passes d'armes, plus ou moins inspirées, entre l'exécutif et les élus de l'opposition. La séance a même été suspendue à la mi-journée suite à un accrochage avec Philippe Vardon.
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Avec les Verts
Au tout début de la séance, l'écolo Hélène Granouillac était reprise de volée par plusieurs maires des vallées pour avoir assuré que les habitants n'étaient "pas informés" des avancées des travaux, opérés après la tempête Alex de l'an passé. De même, "un retard économique" aurait également été soulevé par les résidents qu'elle a pu interroger.
"600 chantiers sont en cours, la vie a repris normalement" a ensuite détaillé en réponse le président de la Métropole. "Avant comme après la tempête, il y a toujours 150 entreprises et 2.000 emplois là-bas. Alors quand on me parle de retard économique…"
Les tensions avec les bancs écologistes ont atteint un sommet au sujet de l'extension du terminal 2 de l'aéroport Nice Côte d'Azur, contre laquelle ils ferraillent depuis plusieurs mois.
En fin de séance, jeudi après-midi, des propos de Christian Estrosi ont été interprétés comme une "intimidation" par le conseiller métropolitain Jean-Christophe Picard. Le président de la Métropole lui avait recommandé "la plus grande prudence" à propos d'un rapport de la Chambre régionale des comptes sur différents contrats de travail jugés "inappropriés". Mediapart, qui en avait rendu compte dans un article, est poursuivi pour diffamation par la collectivité.
Avec le RN
Au départ, Philippe Vardon reprochait à la collectivité de ne pas réunir assez de monde pour les différentes concertations publiques, auprès de la vice-présidente Anne Ramos. C'est au final un règlement de comptes qui s'est joué entre l'élu RN et le président de la Métropole à propos d'un récent procès qui les a opposés ces dernières années.
En 2017, lors d'une séance plénière du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi avait qualifié Philippe Vardon "d'héritier de Goebbels" et lui avait attribué des "saluts nazis".
La Cour de cassation a confirmé mardi la décision de la cour d'appel d'Aix-en-Provence qui avait relaxé le maire de Nice du chef de diffamation, même si lesdits saluts "ont été exagérés". L'élu avait été condamné à des dommages et intérêts pour la comparaison.
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