L’accident d’un motard impliquant une voiture de police samedi soir à Villeneuve-la-Garenne a mis le feu aux poudres dans plusieurs quartiers et communes populaires
LU/VU/ENTENDU — "Le moindre évènement est prétexte à embrasement". Dans une interview accordée à "Boulevard Voltaire" à propos des incidents en cours dans plusieurs quartiers populaires de la région parisienne, Philippe Vardon a dénoncé des "zones de non-droit" dans lesquelles "tout est prétexte (pour) attaquer les forces de l’ordre qui ne sont pas juste les représentants de la loi ou les représentants de l’ordre public, mais en réalité les représentants de la Nation française. Ce sont là de véritables guerres de territoire."
"Ces gens nous expliquent que nous, vous ou moi, à travers nos forces de l’ordre nous n’avons rien à y faire et rien à dire"
Dressant le même parallèle que l'éditorialiste Éric Revel (Azur TV) hier sur CNews, le conseiller régional du Rassemblement national a affirmé que "dès que les forces de l’ordre essaient d’intervenir, elles sont prises à parti. Au moindre accident, on est menacé de connaître une situation telle que celle de 2005."
"La reconquête qui doit avoir lieu dans ces territoires n’est pas uniquement républicaine. Il ne faut pas uniquement faire respecter nos lois, mais nos valeurs, nos mœurs et nos valeurs de civilisation" a-t-il notamment préconisé, tout en regrettant que "remettre de l’ordre dans ces quartiers demande bien sûr de la volonté politique et du courage. Je crois que malheureusement nos dirigeants et ceux qui se sont succédés en sont bien dépourvus."
Des journaux étrangers comme "Die Zeit" ont lourdement critiqué le confinement à la française dans les quartiers populaires : "Toutes les structures qui rendent la vie possible ici ont été fermées du jour au lendemain. Difficile de rester confiné lorsque l’on partage un petit appartement à plusieurs, qu’il est délabré ou que l’on est forcé d’aller travailler sur des chantiers. Les mesures du gouvernement sont totalement inadaptées aux banlieues."
Une explication qui n'a pas convaincu le candidat RN à la mairie de Nice :
"C’est l’excuse habituelle. On est bien dans la logique post-marxiste. Il faut toujours trouver une raison sociale et donc une excuse sociale à tout"
"J’ai grandi dans la cité des Moulins et dans ces quartiers. (…) Je crois que ce sont les hommes qui décident de ce qu’ils font dans la vie. Oui, bien sûr, nous ne sommes pas tous nés sous la même étoile, mais nous avons notre volonté pour essayer de s’en sortir différemment" a-t-il témoigné.
"Je refuse qu’on soit quelque part assigné à résidence par ces excuses sociales. Chacun fait ses choix"
Avant de conclure : "On n’est pas obligé de devenir un délinquant ou un criminel parce qu’on est né dans une cité."