Le joueur de l'OGC a "aimé" avec son compte Instagram personnel une publication qui appelait "Allah à lâcher son châtiment sur quiconque empiète sur l'honneur de son prophète Mahomet", avant de revenir en arrière. Le parti frontiste a lancé une pétition pour réclamer son départ du club… sans emballer grand monde.
BILAN DES COURSES — La croisade anti-Youcef Atal n'ira pas loin. Le 10 novembre, Philippe Vardon, conseiller municipal RN, dégainait une pétition et un site internet pour réclamer le licenciement du jeune Aiglon.
Quelques jours avant, l'international algérien avait "liké" sur les réseaux sociaux une photo de Khabib Nurmagomedov, un champion UFC, dont la légende développait un argumentaire anti-caricatures douteux, juste après l'attaque terroriste de Notre-Dame.
Était également reproché au sportif de ne pas avoir pris la peine de rendre hommage aux victimes de l'attentat de Nice, ville dans laquelle il joue. Son comportement est "insultant", pointait Philippe Vardon dans un communiqué le 2 novembre.
"J'appelle tous les Niçois, supporters du Gym, amoureux ou amis de Nice, à signer (…) Atal est totalement disqualifié pour continuer à porter les couleurs de notre club." plaidait-t-il "Si Patrick Vieira le soutient (ce qu'il a fait dans la presse, NDLR), montrons aux dirigeants de l'OGC Nice que ce n'est pas notre cas."
À l'heure où nous écrivons ces lignes, après maints relais sur les réseaux sociaux par des élus et militants du Rassemblement national, la pétition anti-Atal a récolté en dix jours 1,694 signatures… soit 4.7% des places à l'Allianz Riviera, pour se faire une idée. Le jeune Aiglon est donc parti pour fouler encore un moment la pelouse de notre stade.