Newsletter gratuite
Certains veulent que les Niçois paient leurs billets à un prix bien moins élevé que celui réservé aux touristes.
Elle a relancé le débat dans nos colonnes. Le 26 juin dernier, la journaliste Laura Tenoudji-Estrosi annonçait se lancer dans une réflexion sur l'évolution du Carnaval de Nice, histoire de le rendre plus festif. "Pour les 150 ans, en 2023, je me suis promis de faire vivre la ville à son rythme, avec des évènements partout, de motiver tous les commerces, et restaurants de s’y investir et de jouer le jeu" disait-elle.
Avant de préciser : "J’ai la chance de bien connaître Rio, qui, vraiment, 'vit Carnaval'. J’aimerais importer cet esprit chez nous!"
Partant de là, nous avons lancé un appel à propositions auprès de vous, les lecteurs. De nombreuses idées (362 !) ont été envoyées sur notre communauté Facebook Nous, les Niçois ! et via ce site.
"Préférence municipale"
Deux points de crispation : le prix des billets pour assister au rendez-vous, jugé prohibitif pour les familles, et les grandes barrières anti-terroristes.
Pour le premier sujet, de nombreux lecteurs suggèrent d'appliquer une "préférence municipale", avec plus d'avantages pour les Niçois et/ou les Maralpins. Rappelons que les cérémonies de lancement et de fermeture étaient gratuites cette année. Un "Village" avec des animations (très spartiates…) avait également été proposé.
Concernant les barrières de sécurité, vous proposez d'en installer de nouvelles, transparentes cette fois, plutôt que noires. Peu probable, puisqu'elles permettent aussi d'encourager chacun à payer sa place, comme c'est le cas aussi pour le Grand Prix de Formule 1 à Monaco.
Des corsi délocalisés
Anthony, 21 ans, suggère d'organiser certains corsi hors du périmètre habituel, au coeur des quartiers. Maryze aimerait par exemple que le cortège puisse atteindre le Port, libéré des barrières. "Là ce serait déjà bien plus festif" avance-t-elle. Renaud, 61 ans, imagine même mettre à contribution les fameux pointus.
Nicolas, 21 ans, pense qu'il faut pousser bien plus loin la décoration de la ville pendant toute la durée de l'évènement, avec des "fanions colorés et des danseurs" dans les rues et davantage de "grosses têtes" devant les commerces (il y en a déjà quelques unes dans le Vieux-Nice). Il suggère également de lancer un feu d'artifice près de la mer, et des fumigènes sur la Colline du Château.
Barbara, 56 ans, a en tête une journée spéciale autour du déguisement, avec un concours de costumes à l'échelle de toute la ville, qui se conclurait par un défilé populaire sur la Place Masséna. Françoise pense même que les écoles pourraient être mises à contribution.