Habitants de la Métropole Nice-Côte d’Azur, vous allez voir le coût de l’eau augmenter à partir du 1er janvier 2024. La régie Eau d'Azur s’apprête à faire progresser ses prix.
La nouvelle a été annoncée par Hélène Granouillac, élue de l’opposition écologiste de Nice et conseillère métropolitaine sur X (anciennement Twitter). Dès le 1er janvier 2024, les abonnés de la régie Eau d’azur (REA) doivent s’attendre à une évolution des tarifs pratiqués.
Selon Hervé Paul, vice-président de la collectivité (l'eau est gérée par la puissance publique chez nous, et non plus par un délégataire privé), cette hausse atteindra "2,82 euros par mois, pour une consommation de 120 mètres cubes par an", comme il l’a confié à nos confrères de Nice-Matin. Il faut savoir que cette dépense correspond aux standards d’un ménage de deux adultes et deux enfants.
Une importante différence avec 2023. En début d’année, l’augmentation (non liée à la conjoncture) était de trois centimes par rapport à 2022.
Alors pourquoi cette inflation ? Tout simplement, est-il assuré, pour répondre aux nombreux investissements prévus dans les 10 prochaines années. Le plan prévoit "30 millions d’euros par an pour l’eau et 30 millions pour l’assainissement, sur la Métropole", a détaillé celui qui est aussi maire de Saint-Martin-du-Var.
D’importants chantiers sont donc au programme, à l’image de celui devant relier les réseaux sur la rive droite du Var, ou encore les travaux servant à connecter les deux rives du fleuve aux ponts de La Manda et Napoléon-III.
Des chantiers prévus dans toute la Métropole
Dans les vallées aussi, de nouveaux aménagements sont attendus dans les communes de "La Bollène-Vésubie, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie et Lantosque", a énuméré le directeur de REA.
Autre sujet, l’assainissement, avec 24 stations d’épuration qu’il faut bâtir ou rénover, sans oublier de rendre pérennes les lieux provisoires à Saint-Martin et Roquebillière. L’agenda comprend l’amélioration des collecteurs sur la rive droite et à Cagnes-sur-Mer, des travaux visant à limiter l’impact des eaux claires parasites dans les villes du littoral métropolitain ou encore le renouvellement des canalisations. ".
Précisons que la majoration prendra en compte l’inflation, qui correspond à 17,2 centimes d’euros en plus sur la part assainissement. Ce tarif sera "inférieur dans les vallées par rapport à la bande littorale".