Pendant toute la quinzaine, elle parade depuis son char devant des milliers de spectateurs ! Comme le veut la tradition, une nouvelle reine a été choisie pour représenter le 139ème carnaval de Nice. Cette année, c’est au tour de Inès Nicol, vingt-deux ans : Nice-Presse est partie à sa rencontre juste avant le lancement…
1. Parlez-nous de votre parcours…
J’ai toujours vécu à Nice ! J’étudie ici : actuellement je suis en deuxième année de BTS immobilier. Je travaille pour l’agence Dumas, au Port Lympia. J’ai déjà participé à un concours, pour les Miss, en juillet dernier. Je n’ai pas gagné, mais ça a été une première expérience de scène. Ça m’a poussé à me lancer pour tenter de devenir la Reine des batailles de fleurs.
J’ai vu une annonce et j’ai sauté sur l’occasion ! J’ai été sélectionnée parmi les quatorze filles puis on a été réduites à six pour participer à l’élection de l’égérie. Il fallait mesurer 1,70m et être motivée ! Le jury nous a posé des questions comme par exemple « comment définiriez-vous Nice ? » ou « quel a été votre carnaval préféré ? ».
2. Quel est votre rôle ?
De promouvoir le Carnaval, de le rendre populaire et accessible. Je vais distribuer des bonbons aux enfants, danser, envoyer des fleurs, saluer la foule… Je dois représenter cet événement comme je peux, en donnant de la joie de vivre et du bonheur aux gens. J’adore ça : j’aime transmettre !
Ce samedi, à 14 h 30, ça sera la première sortie des corsos ! Je suis excitée, je pense que je ne vais pas dormir la nuit d’avant. Je trépigne d’impatience ! Je pense que je vais vraiment réaliser lorsque je serai face aux spectateurs…
Que représente le carnaval pour vous ?
Je suis née à Nice et j’ai grandi avec lui ! Après mon élection, j’ai ressorti toutes mes photos de l’époque où j’y allais à six-sept ans. Je me souviens, on me posait sur les chars. Avec mes copines on était déguisées en princesses. Alors là, c’est un peu le rêve qui devient réalité !
Jamais je n’aurais imaginé devenir la Reine de la bataille des fleurs. Déjà, avoir été retenue pour être animatrice sur les chars, c’était énorme pour moi. Alors devenir l’égérie, je pensais que c’était inaccessible : finalement quand on veut, on peut !