Comme en 2021, notre cité se classe parmi les villes françaises les plus concernées par les bouchons. Mais l’année 2022 peut donner de l’espoir aux conducteurs, puisqu'on note des progrès…
Les automobilistes niçois ont tous pu râler contre ce désagrément, particulièrement lors des heures de pointe, matins comme soirs. Dans notre commune, les embouteillages sont légion et ce n’est pas nouveau.
En 2021, Nice comptait parmi les moins bonnes élèves françaises en la matière, et cela ne s’arrangeait pas en 2022, comme le démontrait l’étude de la société spécialisée INRIX que nous vous présentions dans cet article.
Plus de 18 minutes pour faire 10 kilomètres
L’enquête menée par l’entreprise TomTom sur l’année dernière confirme cela, puisque la capitale des Alpes-Maritimes se classe en 4e position dans la hiérarchie hexagonale, et au 90e rang mondial. En moyenne, les conducteurs mettent 18 minutes et 20 secondes pour parcourir 10 kilomètres.
Seule Paris, assez logiquement (26 min et 10 s), Bordeaux (22 min et 40 s) et Lyon (20 min et 40 s) font moins bien dans notre pays.
30 secondes gagnées en un an
Mais, et c’est à souligner, il existe des motifs de satisfaction car ce temps a baissé de 30 secondes en un an, soit la diminution la plus forte enregistrée avec Paris.
Un tableau encourageant donc, d’autant plus que de nombreux travaux et des aménagements de pistes cyclables jalonnent le parcours des habitants et engendrent des réductions de voies. Visiblement, les usagers s’adaptent, empruntant entre autres les transports en commun.
165 heures perdues dans les bouchons
Maintenant, si nous prenons en compte le temps perdu par les automobilistes dans les bouchons sur une année complète, nous arrivons à 165 heures, c’est-à-dire nettement moins qu’à Bordeaux (218 heures), Lyon (201 heures) et bien sûr Paris (246 heures), mais aussi un total inférieur à celui de Marseille (168 heures).
En revanche, si nous élargissons le spectre à la métropole niçoise, les chiffres sont moins glorieux malgré une vitesse moyenne de 32 km/h (contre 28 km/h en ville).
Les 16 minutes pour effectuer une distance de 10 kilomètres dépassent de peu les agglomérations marseillaise (15 min et 50 s) et parisienne (15 min et 10 s). Les conducteurs maralpins restent en moyenne 145 heures dans les files des véhicules, soit moins que leurs voisins phocéens par exemple (149 heures).
Marseille 5e, Toulon 10e
Au niveau des autres cités régionales de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marseille (17 min et 50 s pour faire 10 kilomètres) et Toulon (15 min et 10 s) arrivent respectivement 5e et 10e sur le plan national. La métropole toulonnaise, elle, remonte au 5e rang avec une durée de 14 minutes et 30 secondes, et 138 heures de perdues.
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