La PJ poursuit ses investigations autour des fonctions exercées par l'ancienne épouse du député des Alpes-Maritimes. La mairie de Nice, qui l'a employée, rappelle son "sérieux".
Le nouveau président des Républicains et son ex-épouse ont été entendus par les policiers les 13 et 20 décembre derniers, dans le cadre de l'enquête ouverte par le Parquet national financier (PNF), tel que le révèle ce lundi la radio RTL.
Les questions des enquêteurs ont porté sur le cumul d'emplois publics occupés par Caroline Magne entre 2007 et 2016, à la mairie de Nice mais aussi, notamment, au Conseil départemental.
Ce sont des articles parus dans le Canard Enchaîné puis dans Libération qui avait pu lancer cette prétendue affaire, au coeur de la campagne interne de la droite.
L'enquête se poursuit et les documents et justificatifs produits par les deux protagonistes sont désormais analysés par la police judiciaire, précisent nos confrères.
La PJ cherche à savoir si ces cumuls étaient bien légaux, et dans quelles conditions les postes ont été obtenus.
"Méthodes de caniveau"
Interrogé sur cette histoire le vendredi 27 janvier, le premier adjoint au maire de Nice Anthony Borré a condamné "ceux qui s'en prennent à la famille" du député, "extrêmement inquiet de voir la vie politique s'affranchir des règles de respect les plus élémentaires".
"Ces méthodes sont déplacées, les affaires lancées contre Eric Ciotti, à la fois concernant sa mère et celle qui porte sur son ex-épouse, me choquent. Ce sont des méthodes nauséabondes qui sont employées contre lui".
"J'ai travaillé avec son ex-épouse en tant qu'attaché parlementaire. Je sais le rôle sérieux qu'elle jouait auprès de lui".
Et que répond Anthony Borré à ceux qui soupçonnent la Ville de Nice d'en être à l'origine ? "Ce sont des pratiques qui me font vomir. Personne ici, autour de Christian Estrosi, ne s'en rendrait coupable".