Le Décodage de Nice-Presse, chaque jeudi en direct à 7h15 et 9h15 dans la matinale de notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur.
L’insécurité gagne du terrain dans les transports publics chez nous : proportionnellement, il y a plus d’agressions à Nice qu’à Marseille !
On a épluché les derniers chiffres locaux du ministère de l'Intérieur qui viennent de tomber, sur l'année 2022. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ceux de Nice et des Alpes-Maritimes ne sont pas réjouissants.
2 600 personnes ont été agressées en un an dans notre département, avec une hausse d'environ 30 %, c'est la pire progression de tout le pays.
Proportionnellement, nous avons le 5e département le plus violent de France dans les transports en commun. Ici, Bauveau a regroupé les faits qui se sont produits dans les bus et tramways, mais aussi dans les trains de la SNCF
À Nice, 1 855 faits de violence l'année dernière, avec une augmentation de 26%. Si on les rapporte au nombre d'habitants, on en décompte bien plus dans notre ville qu'à Marseille
Ce tableau est sans doute moins inquiétant que la réalité, puisqu'il ne rend compte que des gens qui ont été jusqu'à porter plainte après avoir été brutalisés. Or évidemment, tout le monde n'en a pas le courage
Le président de Lignes d'Azur réagit à ce bilan auprès de nous ce matin…
Gaël Nofri dément toute "insécurité particulière" sur le réseau métropolitain niçois, mais il annonce un nouveau dispositif
Les effectifs de contrôleurs ont été augmenté de 30 % ces derniers mois, ce qui permet de lancer pour la première fois une brigade de nuit, qui accomplira aussi des missions de sécurisation sur les trois lignes du tramway
Lignes d'Azur rappelle que ces chiffres ne sont pas comparables à la plupart des autres grandes villes, puisque juste après le Covid, on a retrouvé nos millions de touristes : avec plus d'usagers, il y a évidemment plus d'agressions
Parmi les faits préoccupants, il y a ces bandes de pickpockets récidivistes qui ne sont pas incarcérés, et qui ont pu sévir dans le tram et les bus des dizaines de fois tout l'été. À ce sujet, dans quelques jours, la régie des transports va demander au préfet Bernard Gonzalez de prendre des décisions, pour enfin serrer la vis…