MAJ 17h30
Je remercie le @prefet06 qui a pris un arrêté afin d'interdire les manifestations prévues ce samedi à #Nice06. J'avais réclamé ces interdictions sur la base des troubles à l'ordre public constatés en 2009 et en 2014 et des risques qu'elles représentent. #IsraelPalestine
— Christian Estrosi (@cestrosi) May 14, 2021
La Ville de Nice demande l'interdiction des manifestations pro-palestiniennes prévues samedi, tout en mobilisant notre dispositif sécuritaire pour contenir d'éventuels "mouvements spontanés".
"Je vais mobiliser les forces de la police municipale et le centre de supervision urbain aux côtés de la police nationale pour assurer au maximum la sécurité demain." Invité ce vendredi 14 mai de Radio Chalom Nitsan (RCN), le maire de Nice Christian Estrosi a délivré un discours de fermeté alors que des manifestations sont prévues dans notre cité demain, dans le contexte de l'escalade militaire entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
"Je vais mobiliser toutes les énergies nécessaires pour protéger notre ville" a promis l'édile, après avoir demandé l'interdiction des rassemblements dès hier.
L'inquiétude de la municipalité se porte également sur d'éventuels "mouvements spontanés" qui pourraient se dérouler à Nice, même si le mouvement était interdit par la préfecture.
Christian Estrosi a également témoigné tout son soutien à l'État d’Israël et sa "défense légitime" déployée contre "des actes ignobles".
"La réalité c’est que le Hamas, mouvement terroriste, est le responsable de tout cela. Cette organisation criminelle est responsable des morts et des blessés de part et d'autre. Ils mettent délibérément en danger de mort des civils et notamment des enfants palestiniens" a-t-il ajouté.
En 2009, des manifestations relatives à ce conflit avaient dégénéré sur l’avenue Jean Médecin.
Jeudi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé avoir demandé au préfet de police de Paris d’interdire les rassemblements prévus samedi. La préfecture avait publié un arrêté dans la foulée. Les autorités entendent éviter de "revivre les scènes indignes de 2014 dans les rues" au cours desquelles avaient éclaté des émeutes urbaines émaillées de slogans antisémites.