Acropolis sera détruit en 2023, laissant Nice provisoirement sans palais des congrès. La Métropole se veut rassurante, malgré les craintes au sujet du tourisme d’affaires.
Ce sera l’un des chantiers d'importance à Nice en 2023. L’Acropolis, centre événementiel, vit ses derniers instants car il sera détruit prochainement. En lieu et place du bâtiment, un vaste espace vert complétant la Promenade du Paillon.
Conséquence directe de cette déconstruction, il n'y aura plus de palais des congrès à Nice pendant quelques années, puisque son futur remplaçant n’est pas encore édifié.
Des interrogations s'accumulent donc pour savoir comment la mairie compte s’organiser pour ne pas léser les professionnels du tourisme d’affaires.
Déjà des équipements de qualité
Invité par notre partenaire BFM Nice Côte d'Azur le 4 janvier, Bastien Nespoulous, directeur de cabinet de Christian Estrosi, a voulu rassurer.
"Nice est pourvue d’un formidable réseau de salles et de lieux en mesure d’accueillir des grands événements et des congrès", affirme-t-il.
"Nous avons construit un stade, l’Allianz Riviera, qui permet de recevoir" du monde.
L’enceinte sportive, déjà sollicitée par les entreprises, continuera de l'être pour répondre à la demande.
"Trop peu de gens le savent, mais il y a chaque semaine, outre du football, des séminaires et des congrès qui ont lieu là-bas".
Bastien Nespoulous souligne également "le magnifique réseau hôtelier niçois, ainsi que le zénith (le Palais Nikaïa, NDLR), qui est adapté et parfaitement en mesure d’accueillir des événements d’envergure exceptionnelle".
Pour le directeur de cabinet, la situation sanitaire est aussi à prendre en compte dans ce dossier. "On ne peut pas faire comme si le covid n’était pas passé par là et comme si les congrès se déroulaient toujours de la même manière", fait-il constater.
"Des systèmes hybrides se mettent en place avec du distanciel et du présentiel. Il y aura des événements différents dans l’attente de pouvoir recevoir dans un palais des congrès à l’ouest, à côté de l’aéroport et du pôle d’échange multimodal, des manifestations de taille européenne et mondiale".
Concurrencer Milan, Barcelone et Marseille
Comme l’avait annoncé Christian Estrosi, l’objectif à terme est de pouvoir se mesurer à des rivales de très grande envergure.
"La réalité, c’est que Nice joue une concurrence à l’échelle méditerranéenne, je pense à Milan, à Barcelone et à Marseille, énumère Bastien Bespoulous. Nous devons préparer à notre politique d’accueil des congrès et des événements des 50 années qui viennent, et pas des trois jours à venir".