Au coeur de Nice, dans l'ambiance calme mais rythmée du quartier de Carabacel, on trouve l'enseigne Panivore, à la cuisine simple, saine et locale.
S'il l'on en croit le célèbre adage, "on est ce que l'on mange". Il est donc d'autant plus important d'entretenir quotidiennement le rite de l'assiette et de la bonne bouffe.
Et ça, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! Dans ce snack, on revendique une nourriture "sainple" (contraction de "sain" et "simple"), authentique et sur le pouce.
Terroir niçois
En ouvrant Panivore, après le premier confinement, Bastien, co-fondateur, a pour ambition de faire connaitre le réseau de producteurs de Nice et son territoire.
"Même si il n'y a pas beaucoup d'agriculture dans notre région, on a quand même un terroir de grande qualité" assure le jeune homme, lui-même issu du milieu.
"Ici, on s'approvisionne chez environ 130 professionnels, et on utilise uniquement des produits frais".

Dans ce restaurant aux saveurs locales, les produits du coin et le respect du travail agricole sont mis à l'honneur.
Amélie, Tristan, Lucie… d'ailleurs, les sandwiches portent le nom des producteurs, pour leur rendre hommage et "mettre en lumière ces métiers de l'ombre".
Au fil des saisons, les ingrédients défilent mais les recettes gardent leurs notes gustatives et leur univers singulier.
Ambiance estafette
Avant de retrouver ses racines azuréennes, Bastien a expérimenté la vie de globe-trotter. Chaussures de randonnée et gros sac à dos, au cours de son périple il tombe amoureux de la street-food…
"Dans beaucoup de pays, ils ont une offre très qualitative. On avait envie d'offrir ça aussi à Nice".
Clin d'oeil à cet univers du food-truck, l'intérieur de Panivore est aménagé à l'image d'un camion.

Derrière la vitre du buffet, les pains garnis s'entassent.
"On ne voulait pas appeler ça des sandwiches pour créer une variation, trouver quelque chose de plus original"
"On cherchait aussi à s'éloigner du style burger, du panini ou kebab… On voulait partir sur quelque chose de plus gourmet" .
La prise de commande se fait au comptoir, sur place ou à emporter sous les arcades bombées et les arcs de cercle qui reprennent la shape des vieux véhicules.
Bastien montre du doigt un petit plan de travail : "d'ailleurs, vous voyez que notre cuisine est aussi grande que celle de mon food-truck!"
Pratique
14, avenue du Marechal Foch
de 7 à 9 euros pour les pains garnis
Formule à 12euros 90