Nice lançait samedi midi sa quinzaine carnavalesque avec une grande parade populaire et gratuite, marquant un retour à une tradition longtemps mise de côté. Accessible sans barrières, cette première "Carnavalina" a redonné aux rues niçoises un air de fête libre et spontanée.
Plus de 450 participants, entre artistes professionnels et associations locales, ont animé l’avenue Jean-Médecin, reliant la basilique Notre-Dame à la place Masséna. Cette joyeuse déambulation haute en couleur mettait à l’honneur le thème des océans, en écho au troisième Sommet des Nations Unies pour l’océan que la ville accueillera en juin prochain.
🌊✨ CARNAVALINA 2025 : Le Carnaval souffle un air de fête dans toute la @VilledeNice ! 🎭🌸
Toute l’après-midi, déambulations féeriques, créatures marines et pluie de mimosa doré. Rires, couleurs et musiques animent la ville.
📍 13h-18h#NiceCarnaval pic.twitter.com/iI8H1CnmFX— Carnaval de Nice (@NiceCarnaval) February 15, 2025
Au rythme des fanfares habillées de bleu et de blanc, des méduses géantes aux filaments flottants, des échassières inspirées des poulpes et des navires improvisés, la parade a réinvesti cette artère historique. Écartée du circuit carnavalesque depuis l’installation du tramway en 2007 pour des raisons de sécurité, elle a exceptionnellement retrouvé son rôle central, témoignant d’une volonté de rendre l’événement plus accessible.
"Ça fait plaisir de pouvoir enfin assister à quelque chose, car sinon, nous les Niçois, on ne peut plus y aller", se réjouit Georgette Uras, 55 ans, venue comme quelque 30.000 spectateurs, selon la municipalité, profiter de ce moment festif sous un soleil radieux.
"Nous avons voulu redonner au carnaval son ancrage populaire et retrouver l’esprit de fête qui, ces dernières années, s’était peut-être un peu estompé", confie le maire Christian Estrosi.
"Preuve qu’un carnaval ouvert et gratuit, c’est possible", s’enthousiasme David Nakkache, du collectif citoyen "Viva", à l’initiative d’une pétition en faveur d’un carnaval plus accessible, qui a recueilli 1.700 signatures.
"Les chars, les grosses têtes, les fleurs, les confettis, les artistes… et surtout le sourire du public : c’est ça, l’ADN du carnaval de Nice", affirme Caroline Constantin, sa directrice. Elle réaffirme son ambition de renforcer le lien avec le tissu associatif pour inscrire l’événement dans une dynamique pérenne de "carnaval à l’année".
Dans la soirée, le premier corso carnavalesque illuminé de cette quinzaine offrira, cette fois aux spectateurs munis de billets en tribune, le spectacle tant attendu du Roi et de la Reine des océans, entourés d’un cortège de chars somptueux.
(Avec AFP)
Ce n'est pas tout à fait le vrai CARNAVAL. Il manquait beaucoup de chars comme auparavant. Pour moi, c'est un peu de la poudre aux yeux. Que la ville fasse comme avant, mettre l'accès libre autour du jardin Albert 1er. Mais maintenant il n' y a que le fric qui compte.