Urbex : à Nice, un père et son fils créent une communauté autour de mystérieuses explorations

David et Yann Blondel sont adeptes de l'exploration urbaine, plus connue sous le nom d'Urbex. Ils partagent leurs aventures à travers une chaîne Youtube. 10.500 personnes suivent leurs périples !

"C'est une passion que l'on vit en famille." Découvrir des lieux abandonnés, c'est une pratique qui anime le quotidien de David Blondel et de son fils Yann, à Nice. "J'ai commencé assez jeune. Je voulais me dépasser et j'aimais le côté naturel des choses" explique le père à Nice-​Presse.

"Ça me plaît depuis mon enfance, et je pense avoir transmis cette fasci­nation à Yann. Depuis qu'il est tout petit, je l'emmène avec moi partout, dans la nature, en forêt, sur des spots…"

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Ainsi, le duo part désormais à "l'aventure" vers les lieux les plus atypiques de la région Paca. 

Cette technique d'exploration, l'urbex, illégale, attire de plus en plus et se démocratise de jour en jour. Le concept est simple : visiter des bâtiments abandonnés et secrets, souvent en les filmant ou en les photographiant. 

Mais attention, des règles sont tout de même instaurées : "ne rien voler ou casser, être bien équipé en fonction du lieu et ne jamais y aller seul."

"On est de grands amoureux de la nature, mais aussi des fans de vieilles bâtisses. On adore ce côté histo­rique !"

Chaque visite est préparée en amont."On fait beaucoup de recherches sur Google Maps, on regarde s'il y a un terrain en friche ou une toiture effondrée, ce sont des indices. Après on se rend sur place pour voir si c'est vraiment abandonné et pour faire des repérages…"

Le plus marquant pour eux, c'est surtout la beauté des lieux : "une fois, on a visité un palais face à la mer. C'est l'une de nos plus belles décou­vertes. Quand on est entrés, on se serait cru dans un film Disney. C'était magique."

Partager cette expérience

Afin de partager ces moments uniques, ce duo décide de créer sa propre chaîne, Addyharmo, en septembre 2020. "Je travaillais en tant que barman et j'étais aussi dans la musique, avec le Covid tout s'est arrêté. Mon père m'a alors suggéré l'idée de faire des vidéos de nos explo­ra­tions" rembobine Yann.

Aujourd'hui, ils comptent près de 10.500 abonnés sur leur chaîne. "On essaie de faire en sorte que ça puisse être regardé par un enfant de douze ans comme par une dame de 77 ans".

Au fil du temps, une véritable commu­nauté s'est installée :"des gens qui n'aimaient pas du tout cela ont fini par vraiment accrocher ! Il y a d'ailleurs beaucoup d'interaction entre eux et nous." 

En plus de Youtube, les deux explo­ra­teurs sont également présents sur TikTok.