Alpes-​Maritimes : une fracture entre les maires de la Métropole Nice Côte d'Azur, vraiment ? (Vidéo)

Les Indiscrets de Nice-​Presse, chaque jeudi dans la matinale de BFM Nice Côte d'Azur (7h15 et 9h15).

Plus d'infos : Nice : cette réunion où les maires de la Métropole ont débattu d’une « démission » de Christian Estrosi

D'après les infos de Nice-​Presse, il y a eu du rififi, pour une fois, au Conseil des maires de de la Métropole Nice Côte d'Azur

Lundi, les 51 élus étaient tous convoqués à la dernière minute en visio, pour un échange fermé au public. Mais plusieurs sources nous ont tout raconté

Après des semaines de rumeurs relayées dans la presse, Christian Estrosi a voulu cette réunion de famille pour mettre les points sur les I. Avec deux questions, posées à chacun des présents

1) Les maires ont-​ils subi des pressions ou des menaces par la Métropole pour soutenir tel ou tel candidat aux légis­la­tives, comme on a pu le lire dans les journaux ?

Et 2) Estrosi doit-​il démis­sionner de ses mandats ?

C'est le camp Ciotti qui le réclame, puisqu'il estime que le maire de Nice aurait trahi la droite en soutenant Emmanuel Macron

Y a-​t-​il une vraie fracture parmi les maires de Nice Côte d'Azur ?

Pas vraiment. Dans le camp du oui, Christelle d’Intorni, maire de Rimplas, s'est retrouvée un peu seule, avec 2 ou 3 élus sur une cinquan­taine, mais elle a vivement défendu ses positions.

Elle s'oppose toujours à une fusion du Département des Alpes-​Maritimes avec la Métropole, et ne voit pas pourquoi elle devrait être sanctionnée pour ça. Un élu a même comparé Estrosi à Staline ou à Vladimir Poutine… Super ambiance…

Christelle d'Intorni ne compte pas non plus renoncer à sa vice-​présidence, contrai­rement à ce qui lui a été demandé.

À Nice-​Presse, elle explique qu'elle a vécu cette réunion comme un "coup de pression", et que pas mal d'autres maires partagent ses critiques.

Force est de constater que ces fameux soutiens sont, pour l'instant… très discrets

Quelles conséquences concrètes pour le fonctionnement de la Métropole en cas de vraie division ?

Déjà pour l'image ce n'est pas génial : on assiste à une brouille média­tique entre le président de NCA et l'une de ses vice-présidentes.

Il faut aussi savoir que certains votes très impor­tants, sur le budget ou sur l'urbanisme, ont besoin de l'unanimité pour passer. Une petite commune, même si elle n'a que 100 habitants, peut donc s'y opposer. Dans ce cas de figure, gare aux blocages.