Comme le révèle La Provence, un premier cas de variole du singe a été déclaré à Marseille ce lundi 6 juin. C’est le tout premier dans la région, jusque-là épargnée.
Lors du précédent décompte, dévoilé vendredi 3 juin, 51 cas « confirmés » ont été déclarés en France par les autorités sanitaires. Des cas majoritairement présents en Ile-de-France (37 cas).
Alors que les infections se sont multipliées ces dernières semaines - le précédent bilan faisait état de 33 cas confirmés - la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a toujours été épargnée par le virus de la variole du singe.
Mais ce lundi 6 juin, le journal la Provence a confirmé qu’un cas avait été détecté à Marseille, le tout premier dans le Sud-Est de la France.
Le patient serait un agent de l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille. Ce dernier a immédiatement été placé à l’isolement à son domicile et son état serait jugé bénin.
Compte tenu des précautions prises dans les hôpitaux, les probabilités de transmissions de ce dernier seraient faibles.
Si le risque au niveau mondial reste modéré comme l’indique l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les Alpes-Maritimes et Nice pourraient, à l’image de Marseille, recenser un premier cas du virus dans les jours ou les semaines à venir.
À ce jour, aucun cas n’a été déclaré dans la capitale azuréenne, ni dans les Alpes-Maritimes.
Pour rappel, la première alerte avait été donnée autour du 12 mai 2022 au Royaume-Uni. Aujourd’hui, une trentaine de pays seraient touchés.
La variole du singe, qu’est-ce que c’est ?
C’est une maladie transmissible des animaux à l’homme et qui appartient à la même famille que la variole humaine.
Elle a été identifiée pour la première fois en 1958, chez des macaques arrivés au Danemark depuis Singapour. La maladie circulerait chez l’être humain depuis les années 1980.
Contrairement à la Covid-19, il faudrait des contacts plus prononcés et plus rapprochés pour contracter la variole du singe.
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Les premiers symptômes sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires et l’inflammation des ganglions lymphatiques. Des boutons font ensuite leur apparition.
Plusieurs études montrent que la vaccination contre la variole (humaine) est efficace à 85% pour prévenir la variole du singe. Cette dernière est recommandée pour éviter la prolifération du virus.