Plus de 1.000 caméras ont été installées, notamment contre les risques d'attentat.
C'est le retour, pour une quatrième édition, de la "Garde régionale des lycées". Mardi 8 novembre, le conseil régional réunissait les 172 médiateurs qui effectueront des missions de prévention et de sensibilisation aux abords des lycées.

Malgré cet intitulé martial, cette garde est un dispositif de prévention, composé de jeunes, pas une unité des forces de l'ordre.
Ils interviennent essentiellement autour des établissements, puisque la Région a le compétence des infrastructures, mais pas de la discipline au sein des lycées, qui revient directement à l'Education nationale.
Les ados sudistes "doivent pouvoir tous étudier dans un environnement serein, dans le respect et la tolérance. La sécurité des élèves et du personnel est au cœur de nos préoccupations" souligne le président de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier.
En 2016 était adopté un "plan de mise en sûreté des lycées", pour "répondre aux problématiques du quotidien (…) tout en prenant en compte le risque d’actes terroristes".
Tous les bâtiments du territoire sont ainsi équipés d’alarmes attentats-intrusions et de dispositifs de vidéoprotection — 1.374 caméras.
Au total, d'après la collectivité, ce sont près de 40 millions d’euros qui ont été engagés en six ans.
Chez nous à Nice, les écoles primaires bénéficient également de mesures renforcées depuis les attentats de 2015 et 2016 en France.
Ainsi, comme l'a proposé la Ville au gouvernement, des policiers municipaux non-armés (des ASVP, agents de surveillance de la voie publique) montent la garde devant les établissements. Des boutons d'alerte ont été déployés, reliés au Centre de supervision urbain (CSU).