Confettis, masques aux mille et une facettes… les magasins de déguisements ouvrent un monde aux infinies possibilités. Très convoitées en temps de carnaval, ces enseignes remarquent aujourd’hui une baisse de leurs ventes.
“Ce n’est pas le Carnaval qu’on a connu” explique Julie Miniere, responsable de la boutique Festival située à quelques pas du lycée Masséna.
Son chiffre d’affaires aurait diminué “de 25% comparé aux éditions précédentes.”
“C’est le retour des festivités, la Covid a ralenti et démotivé les gens. Un petit temps d’adaptation est nécessaire. L’année prochaine l’engouement sera au rendez-vous, on espère. ”
Julie Miniere, responsable du magasin Festival
Pour les vendeurs de costumes de Nice, le carnaval est l’une des périodes où leur bénéfice est le plus élevé. Chez Jacques Gaborit, gérant de Center Fête sur l’avenue de la Californie, il représente même “20% du chiffre annuel”.
Mais cette année, c’est différent “la plupart des Niçois ne se rendent pas à l’événement. Il est payant et tout est interdit, ajoutez un peu de Covid à tout cela et nos chiffres baissent,” explique-t-il.
“Heureusement qu’il y a le carnaval des enfants dans les écoles.”
Quel est le costume favori ?
Malgré ça, beaucoup ont joué le jeu, dans la cour du Roi des animaux.
“Petits et grands ont adoré se costumer en combinaison corps entier de peluche animale”
Julie Miniere, responsable du commerce Festival à Nice
Lions, chats, dragons, dinosaures, et tigres… Il y en a eu pour tous les goûts.
De vingts à quarante euros, la combinaison “est idéale, s’enfile en une fois et tient chaud pour passer une splendide soirée devant le corso illuminé.”