Ce samedi 25 mars, à Rauba Capeù et le long de la Promenade des Anglais, déambulait le dernier cortège de cette 150e édition du carnaval : la Parada Nissarda.
En février dernier, les prévisions météorologiques n'étant pas de bon augure, le programme du carnaval connaissait de légères modifications.
Les voici donc, nos troupes locales, un mois plus tard, jour pour jour, prêtes à défiler sous le soleil printanier.
"Lou Paillasou, Lou Paillasou !" Un arlequin de paille est catapulté dans les airs sous les rires excités des spectateurs. Ce matin, le folklore de notre cité est mis à l'honneur, entre tenues, danses et coutumes traditionnels niçois.
"Nos habits sont cré"s par une costumière et reprennent les habitudes, en les modernisant un peu" explique un jeune homme, membre du groupe de La Ciamada Nissarda.
Cependant, pour Stéphanie, promeneuse, la parade "est bien moins grandiose et spectaculaire que le carnaval, ça n'a rien à voir. Si je dois donner une note ce serait 5/10 !"
Mais au contraire, pour Jean, "niçois de père en fils depuis des générations", le côté bon enfant et culturel de la parade rend le spectacle plus agréable que le carnaval derrière les barrières.
"Je n'assiste jamais aux corsi, par contre un spectacle de rue comme ça c'est plus accessible, on peut se balader et profiter du spectacle gratuitement."
Même constat pour la jeune Yeshine, de passage à Monaco, qui trouve que c'est un également un bon moyen de "marquer le printemps. Ils ont bien fait de repousser finalement !"
Après être passé devant la plage du Castel, le cours Jacques-Chirac, et la Place Masséna le cortège arrive au miroir d'eau, sur la Promenade du Paillon.
Au total, ce sont plus de 300 artistes qui sont sur place…
Et Gilles Roche, le speaker, de conclure, "tout le monde les mains en l'air : avant de se quitter, on va chanter Nissa la Bella. C'est du sourire, du soleil, de la bonne humeur… C'est la Parada Nissarda !"