Le maire de Nice (Horizons) condamne les "propos inqualifiables" du chef de l'alliance de la gauche.
Il multiplie les mises en cause. Ces derniers jours, Jean-Luc Mélenchon attaque les forces de l'ordre. Le 1er juin, il qualifiait dans une réunion publique le syndicat Alliance de « secte », ce qui lui a valu un dépôt de plainte.
Samedi, après qu'un équipage de policiers a fait feu sur une voiture refusant de se soumettre à un contrôle à Paris, il lançait : « encore un abus de pouvoir inacceptable. La peine de mort pour un refus d'obtempérer. Le préfet approuve ? Le ministre félicite ? La honte c'est quand ? ».
Puis, dimanche, sur Twitter : « La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour « refus d'obtempérer » La honte c'est quand ? ».
Ce mardi 7 juin au micro de BFMTV, Christian Estrosi a dénoncé ces prises de position.
"Je suis un défenseur de la police (…) s'en prendre aux agents, c'est s'en prendre à la République" a-t-il noté, pointant en Jean-Luc Mélenchon "un personnage politique d'extrême gauche" qu'il faudrait mettre "hors d'état de nuire".
D'après l'édile azuréen, l'Insoumis "souhaite le désordre total dans le pays".
"Il traite Alliance de factieux, alors que ce syndicat a terriblement (sic) contribué à faire évoluer les règles en matière de sécurité".
Au sujet du fait-divers en lui-même, "il y a une victime, c'est tragique. La Justice va voir s'il s'agit d'un geste professionnel malheureux ou d'autre chose. Je ne porterai pas de jugement, ce n'est pas à moi de le faire".
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