La récente pandémie de Covid-19 n’a épargné aucun secteur en 2020. Tous ont diversement été touchés par ses effets, et c’est surtout celui de l’entrepreneuriat qui en a fait les frais. Pourtant, c’est au cours de cette même période que des records ont été enregistrés. La morosité n’a pas émoussé les ardeurs de ceux-là qui voulaient se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Certains porteurs de projet ont donc réussi leur pari de voler de leurs propres ailes malgré tout.
Gros risques, gros gains
Contrairement à ce qu’on aurait pensé, le coronavirus n’a pas réduit l’audace de ceux qui souhaitaient entreprendre. Il est possible de le constater par exemple sur ce site qui vient en aide aux entrepreneurs quant à leur comptabilité. La période de la pandémie a été propice à une hausse du nombre de demandeurs d’emploi, mais aussi de salariés au chômage. Certains d’entre eux l’étaient partiellement et sur une longue durée.
On comprend donc que l’idée de créer son entreprise puisse séduire, et comporter moins de risques. Même si les obstacles peuvent être surmontés, avoir une activité propre à soi procure un sentiment de sécurité à certaines personnes. Dans un contexte de crise sanitaire comme celle du Coronavirus, ce pari peut être hautement risqué. Cela peut même friser l’absurdité, car l’envie de ne pas finir au chômage ne fait pas de vous un entrepreneur.
Voilà pourquoi les porteurs de projets se doivent de prévoir ce qui pourrait se passer sur le long terme. Ils veillent ainsi à ce que leur produit ou service reste durable dans le temps, même après la crise. Cette dernière n’est évidemment pas éternelle.
La hausse du nombre de micro-entrepreneurs
Dans le but de réduire les risques possibles, certains porteurs de projets optent plutôt pour le statut de micro-entrepreneur. Vous pouvez vous en rendre compte sur le site officiel du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance. Cette position est un peu plus rassurante, puisque le régime n’est octroyé qu’aux entreprises individuelles. Il présente un gros atout au début de l’activité.
Par ailleurs, ce n’est que sur le chiffre d’affaires que vous encaissez que les charges sont payées. Avec cette explosion de micro-entrepreneurs, on observe un accroissement proportionnel des offres du marché. Les besoins des consommateurs sont ainsi comblés, mais certains micro-entrepreneurs ont bien du mal à trouver des clients. On pourrait très bien le comprendre, puisque les offres sont pléthoriques sur le marché.
La période de crise est également celle des incertitudes. L’entrepreneur qui débute est aussi confronté à des concurrents qui ont :
- De longues années d’expérience ;
- Une bonne connaissance du secteur ;
- Un excellent carnet d’adresses.
Tous ces éléments peuvent constituer des freins à la capacité de se démarquer, puisque la concurrence est rude sur le marché.
Les entreprises par nécessité
Il ne faut surtout pas croire que tous ces entrepreneurs se lancent parce qu’ils ont le choix. Pour certains, la meilleure chose à faire est de monter son affaire et la faire grandir en étant indépendant. Cette situation est préférable à l’inactivité, car un client se trouve plus facilement qu’un emploi. De nombreuses entreprises sont créées par des porteurs de projets qui n’ont pas un premier client. Ils ne sont mus que par ce besoin de s’imaginer un futur professionnel en dehors des méandres du salariat. C’est d’ailleurs ce qui engendre énormément de licenciements, et des ruptures conventionnelles. Tout cela découle de la fermeture administrative de bon nombre d’entreprises.
Du côté des étudiants, on joue la carte de l’adaptation. Plusieurs d’entre eux ont perdu leur emploi dans la restauration ou la garde d’enfants au cours de la crise. Certains se sont reconvertis en livreurs de repas, créant ainsi leur propre activité. L’envie d’être son propre chef s’appuie aussi sur des éléments comme :
- Le besoin de flexibilité ;
- La recherche de liberté.
Malheureusement, toutes ces entreprises ne prospéreront certainement pas sur le long terme. Il faudra sans cesse innover pour continuer d’exister.