Plusieurs mesures d'économie ont été annoncées pour Nice et la cinquantaine de communes de la Métropole.
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"J'ai été mort de rire d'apprendre qu'Anne Hidalgo allait éteindre ses monuments à Paris à 22 heures". Au cours d'une conférence de presse organisée ce mercredi 14 septembre, le président de la Métropole niçoise s'est dit fermement opposé à l'idée de lancer "des économies à la petite semaine".
"Nous n'allons ni augmenter leurs tarifs, ni fermer les services publics dont la population a besoin et qui génèrent de nombreux emplois, c'est hors de question" a promis Christian Estrosi. "Nous n'allons pas non plus plonger la ville dans le noir".
Sur le prix, la Métropole n'est pas concernée par la flambée et la spéculation sur l'électricité, puisqu'elle a déjà mené des achats groupés, bien avant la crise. Ce qui ne la dispense pas de consentir à des efforts d'importance.
Ainsi, dès le passage à l'heure d'hiver, le 30 octobre, tous les bâtiments des communes de la Métropole (musées, administrations, monuments…) ne seront plus éclairés après 23 heures.
Ce geste ne concernera évidemment pas la voirie. "On ne touchera ni aux illuminations de Noël, qui consomment déjà très peu, ni au Carnaval" a encore noté le maire-président.
La collectivité estime pouvoir économiser 140.000 euros sur un an avec cette décision.
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