L'Insee dévoile tous les cinq ans une vaste enquête sur les bassins de population français. Ce travail complexe permet d'apprécier l'attractivité des différents territoires. On apprend ainsi, dans ce document que nous a transmis l'institut fin décembre, qu'au premier janvier 2018, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur compte 5.052.800 habitants (+100.000). Entre 2013 et 2018, la population régionale s'est accrue de 0,4 % par an en moyenne, comme au niveau national.
Si on observe que Var est un département très attractif sur la période récente, on ne peut pas en dire tout à fait autant pour les Alpes-Maritimes.
L'immobilier, trop cher, notamment en cause
La population de Nice a baissé sur dix ans. D'après l'Insee, le nombre d'habitants de notre ville s'élevait, en "population totale", à 348.500 personnes en 2008, il est de 343.900 en 2018 (346.250 en 2013).
"Nice perd de la population à cause d'un déficit migratoire, en grande partie dû à la croissance de la valeur immobilière, alors que les nouveau-nés « égalisent » presque complètement la situation" analysent nos confrères de Monte Carlo News.

Dans les Alpes-Maritimes (1.086.200), la population est quasiment stable depuis dix ans. Le solde naturel, c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et celui des décès, reste proche de l'équilibre tandis que le solde migratoire, la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et celles qui sont parties, redevient légèrement positif (+0,1% par an après -0,2%).
La palme des villes maralpines où la croissance démographique est la plus forte revient à Cagnes avec +1,8% et Menton qui progresse de 1,5%. Les "pires villes" en la matière sont Mandelieu-la-Napoule avec -0,9% et Le Cannet avec -0,8%, tout comme Grasse.
- Population totale en 2018
Dép. Alpes-Maritimes : 1.086.200 (+0.10% depuis 2013)
Nice : 343.900
Cannes : 74.800
Antibes : 74.000
Cagnes-sur-Mer : 51.900
Grasse : 49.800
Le Cannet : 41.800
Menton : 30.700
Saint Laurent du Var : 28.700
Mandelieu : 22.000
Vence : 19.000