Figure de Nice-Matin, reporter très respecté dans les Alpes-Maritimes et nouvelle recrue du cabinet de Christian Estrosi à la Ville de Nice, Jean-François Roubaud nous a quittés.
Les hommages pleuvent, pour un journaliste qui aura marqué notre territoire. Jean-François Roubaud, décrit comme "un éternel ado" par ses anciens collègues de Nice-Matin, est décédé aujourd'hui à seulement 60 ans.
Comme le rapporte son journal, c'est un malaise cardiaque qui l'a emporté ce mercredi 6 octobre. C'est en 1986 qu'il avait rejoint le quotidien régional, dont il était parti il y a quelques mois pour donner un nouveau sens à sa brillante carrière.
En 2014, il avait oeuvré avec les autres salariés pour sauver Nice-Matin, avant d'exercer la fonction de président de son Conseil de surveillance.
Ses enquêtes et reportages, réalisés dans le Var comme dans nos Alpes-Maritimes, laisseront le souvenir d'un journaliste pugnace et exigeant. Les centaines d'intervenants qu'il aura eu l'occasion de rencontrer décriraient aussi un reporter profondément humain. Et l'auteur de ces lignes, un professionnel qui forçait immédiatement l'admiration, attentif aux stagiaires qu'il pouvait croiser au siège du journal et sur le terrain.
Dernièrement, il avait rejoint le cabinet du maire de Nice Christian Estrosi, qui se dit ce soir "bouleversé par cette disparition". Plus tôt dans la journée, le président du Département Charles-Ange Ginésy avait fait part de son "infinie tristesse", après la mort de cette personnalité engagée.
À ses trois filles Coline, Lisa et Thélénia, à sa compagne Marjorie, et à l'ensemble de nos consoeurs et confrères du groupe Nice-Matin, l'équipe de Nice-Presse présente ses plus tristes condoléances.