MAJ 17H40 : Selon le parquet de Nice, le policier a été mis en examen ce vendredi 21 janvier au soir pour "homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence".
Le Parquet demande le "placement sous contrôle judiciaire strict" de l'agent qui a tiré une balle dans la tête d'un suspect cette semaine à Nice.
Du nouveau dans l'affaire du jeune Marseillais abattu par un policier à dans le centre-ville le 19 janvier. Hier, nous vous rapportions que le fonctionnaire de la BRI mis en cause plaide un coup de feu « complètement accidentel ». Il y a deux jours, il avait été placé en garde à vue immédiatement après les faits.
Un inspecteur de l'IGPN, la police des polices, avait été dépêché rue de la Buffa, tandis que le procureur de la République Xavier Bonhomme communiquait sur l'ouverture d'une enquête pour « homicide volontaire ».
Par un communiqué de presse diffusé aux journalistes ce 21 janvier, le Parquet rapporte que "les investigations menées notamment via l'exploitation vidéo de la scène des faits, les auditions des témoins, le recueil de données techniques sur l'arme utilisée, ne permettent pas, à ce jour, de contredire la thèse accidentelle avancée" par le policier.
Lequel "sera déféré dans la journée en vue de l'ouverture d'une information judiciaire du chef d'homicide involontaire par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et de prudence".
Le Parquet "requerra (son) placement sous contrôle judiciaire strict".
L'autopsie a bien conclu que c'est une balle logée "au niveau de l'arrière de l'oreille droite" qui a été fatale à la victime née en 1999.
L'opération de police dramatique menée cette semaine était lancée dans le cadre de l'affaire d'homicide de Las Planas. Le 24 décembre, Ermelindo Goncalves était assassiné, lui aussi, à Nice, pour un motif qui reste flou pour l'instant.
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