Le maire de Nice veut sensibiliser les enfants avec un outil pédagogique, mais leurs parents doivent aussi "se remobiliser".
Ni ambiguïté, ni faiblesse à Nice.
Le débat de la rentrée se focalise notamment sur l'abaya, un vêtement traditionnel couvrant venu du golfe Persique et que le nouveau ministre de l'Education, Gabriel Attal, souhaite proscrire dans les établissements.
Plus largement, même si cette tenue n'est pas considérée par tous comme étant un signe religieux, c'est la question de la laïcité qui est posée.
Le maire de Nice s'est positionné mardi 29 août, depuis l'école Jean-Macé, quartier Pasteur. Devant les enseignants et les personnels, Christian Estrosi a témoigné à Gabriel Attal tout son soutien.
"Je veux que la laïcité soit la règle dans toutes les écoles de la ville" a ajouté l'édile, qui prévoit de lancer une opération baptisée "Bancs des copains", une sorte de plan de prévention "contre les atteintes à la laïcité, le harcèlement et en faveur de la remobilisation des parents d’élèves". Concrètement, un livret explicatif devrait être distribué aux pitchoui.
Le gouvernement estime que certains viennent "tester la République", initiatives contre lesquelles il convient de "faire bloc".
Selon une note des services de l’Etat dont Le Monde a eu copie, les signalements d’atteintes à la laïcité en milieu scolaire sont en augmentation depuis un an (4 710 en 2022-2023, contre 2 167 l’année précédente).
40 % des remontées concernent justement des tenues pouvant relever "aussi bien du culturel que du cultuel"... Rappelons que la loi de 2004 interdit "le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse".
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