Ceci est un communiqué de la direction de Nice-Presse adressé à nos lecteurs.
Le 6 mai 2021, dans le contexte des élections régionales, "Nice-Presse" publiait l'enquête "À Nice-Matin, l'indépendance en danger".
Un mois plus tard, le directeur des rédactions de "Nice-Matin", M. Denis Carreaux, qui n'avait pas souhaité répondre à nos questions et n'avait publié ni réaction ni droit de réponse, décidait de poursuivre M. Clément Avarguès et "Nice-Presse" par voie de citation directe pour "diffamation".
Le groupe "Nice-Matin" ne s'est pas associé à sa procédure, les poursuites ayant été engagées au seul nom de M. Carreaux.
Étaient reprochés par la partie adverse des éléments mis au jour par notre enquête, mais également la citation d'articles antérieurs, publiés par "Le Monde Diplomatique" et "Arrêt sur images", au sujet des pratiques de ce journal.
Le lundi 6 février 2023, le tribunal correctionnel de Nice a intégralement débouté M. Denis Carreaux, le rendant, de plus, redevable de dommages-intérêts.
La partie poursuivante a depuis indiqué son intention de faire appel.
Toutefois, et conformément aux dispositions du Code de procédure pénale, cet appel ne sera limité qu’à la seule question des dommages et intérêts.
Au plan pénal, la relaxe du délit de diffamation est donc ferme et définitive.
"Nice-Presse" accueille cette décision avec une totale sérénité, convaincu que la justice protégera, une seconde fois, la liberté de la presse dans notre ville.