Nice : à la découverte de la pâtisserie haut de gamme et accessible de Julien Dugourd

Les gourmands, c'est pour vous ! Julien Dugourd vient d'ouvrir sa propre boutique en plein centre de notre cité. 

Après avoir passé treize années aux commandes de la partie sucrée du restaurant gastro­no­mique La Chèvre d’Or, à Èze, Julien Dugourd a ouvert sa propre pâtis­serie dans le secteur de Garibaldi. 

"J'ai voulu faire mon chemin" confie le chef. "J'ai eu la chance de faire énormément de choses. De signer des colla­bo­ra­tions qui sont juste excep­tion­nelles avec la maison Dior, Bell & Ross ou encore Alpine en Formule 1… À un moment donné, on veut se lancer". C'est chose faite. 

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Des pâtisseries haute gamme

Dans cet établis­sement, on retrouve les créations qui ont fait la renommée de ce passionné. "On a une gamme de tradi­tionnels qui ne bougent pas : le citron signature que j'ai fait pour la Chèvre d'Or. Les gens m'ont beaucoup identifié à ça donc c'est important. On a aussi le petit gâteau que j'ai créé pour la maison Bell & Ross".

Mais ce n'est pas tout ! "Le fait d'être chez soi, ça permet de changer du jour au lendemain les pâtis­series". "Là on vient de faire entrer des cerises pour faire du 'testing'. Si elles sont bonnes, on va modifier la religieuse framboise par ce fruit". Les clients peuvent donc se régaler avec de nouvelles saveurs régulièrement. 

Côté prix, le but est de faire découvrir ces douceurs de prestige en restant acces­sible. "On est sur une tarifi­cation qui démarre à huit euros". "Au niveau des matières premières, c'est de la haute qualité. Ce sont les fournis­seurs avec qui je travaillais à l'époque, quand j'étais chez Alain Ducasse. Nous faisons fabriquer notre propre chocolat". 

Un coin dégustation

Dans cette nouvelle boutique, une salle de dégus­tation pour dix personnes est proposée. "Les gens peuvent réserver 24-​48h à l'avance. Ces desserts qui ne sont pas dispo­nibles dans la vitrine". Petit plus : les clients peuvent y siroter une coupe de champagne…

À cela s'ajoute, un accès au labora­toire. "La parti­cu­larité du salon, c'est qu'il est privatisé et qu'il a un accès direct à la fabri­cation. Ça permet de voir l'outil de travail et de comprendre ce que j'ai voulu mettre en place". 

"J'aime bien montrer les faces cachées, c'est important".

Pratique

• 4 rue Catherine Ségurane,
• Ouvert du mercredi au samedi, de 9 h à 19 h
• Le dimanche de 9 h à 14 h