Dans une tribune parue dans Le Point ce lundi 16 octobre, le maire de Nice dénonce les "entraves de la Cnil" au sujet de la reconnaissance faciale. Il pointe aussi les dérives de la gauche radicale. Morceaux choisis.
Sur l'extrême gauche
"Quand on est en guerre, il faut choisir son camp. En défendant l’indéfendable, en renvoyant dos à dos une démocratie attaquée et un régime terroriste assassin, La France insoumise a choisi le sien. L’union sacrée doit prévaloir, mais elle se fera sans Mélenchon et ses sbires".
L'appel aux musulmans de France
"Face à des ennemis déterminés à nous abattre comme nation, comme système politique, comme idéal, la mobilisation doit être totale. La nation doit faire bloc, à commencer par les Français musulmans que j’appelle à dire haut et fort, sans la moindre ambiguïté, leur attachement à la République et leur refus, qui ne peut être qu’absolu, de toute idéologie terroriste, de l’État islamique au Hamas".
"Personne ne comprendrait qu’ils ne soient pas en première ligne dans cette guerre de civilisations, dont ils sont bien souvent les premières victimes".
Autorisons la reconnaissance faciale
"Nous sommes attaqués et nous devons nous défendre. L’attentat d’Arras montre la mobilisation de la DGSI, sa réactivité, son professionnalisme ; il montre aussi combien ils sont entravés dans leur action".
"La Cnil refuse d’entendre raison. Ce rigorisme n’est pas seulement totalement déconnecté du réel, il est complice objectif du terrorisme".
"Depuis des années par exemple, la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés, ndA) nous empêche, dans un dévoiement de sa mission et de l’idée même de liberté individuelle, de déployer des dispositifs de reconnaissance faciale et de traitement des images par l’intelligence artificielle. On sait pourtant qu’ils sont efficaces et qu’ils auraient pu nous aider à empêcher des attentats".