Plusieurs institutions, parmi les plus courues de l'été, sont pourtant à éviter pour éviter tout risque de tomber malades.
Même si les plages françaises apparaissent très, très polluées, la grande majorité ne présente pas de risque sanitaire réel. C'est l'enseignement que l'on tire d'un travail mené par l’association Eau et Rivières de Bretagne. Toutefois, on note certaines surprises à Nice et sur la Côte d'Azur.
La baignade est sans danger, ou "peu risquée" autour de 1500 étendues de sable de l’Hexagone. Mais une large part des niçoises et azuréennes sont mal notées.
La carte dévoilée par le collectif présente les zones concernées par des bactéries problématiques. 5% des plages françaises sont ainsi, de ce fait, "à éviter" , apprenait-on le 24 mai. Soit 93 sur 1854. 316 sont, elles, "déconseillées". D'autres sont "recommandées", ou "peu risquées".
Les eaux contaminées peuvent ainsi comporter la bactérie E. coli, que les catégories sensibles de la population ne doivent pas avaler pendant qu'elles nagent. Les avions, croisiéristes et autres yachts n'arrangent pas les choses sur notre territoire.
Le long de la capitale de la Riviera, une seule tire son épingle du jeu, Florida, seule "recommandée" de toute la ville. Elle est ainsi classée 574e sur 1853 d'un point de vue sanitaire.
Les places sont moins brillantes mais plusieurs sites seraient "peu risqués" pour la baignade : d'Ouest en Est, Sainte-Hélène (1259e sur 1853), Bambou (1361e), Magnan (1427e), Poincaré (1205e), Voilier (1129e), Blue Beach (1261e), Sporting (1365e), Galion (1426e).
Le long de la Promenade des Anglais, la majorité sont "déconseillées", l'avant-dernier pire grade du classement. C'est le cas de la Lanterne (1753e sur 1853), Carras (1671e), Aubry Lecomte (1561e), Fabron (1612e), Lenval (1609e), Forum (1548e), Neptune (1491e), Lido (1490e), Paillon Epi (1756e).
Des institutions sont dans le même sac : celles du Ruhl (1613e), de Beau Rivage (1615e), l'Opera (1611e) et Castel (1563e). Malgré leur attrait pour les touristes, La Réserve (1722e) et Coco Beach (1752e) sont aussi labellisées en orange…
Enfin, c'est carrément la gifle pour celle du Centenaire, dans le "Top 15" des pires plages de France, 1841e sur 1853. Pas beaucoup mieux pour celle du Militaire, 1819e.
Notons qu'à Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer et Saint-Jean-Cap Ferrat, pourtant des destinations prestigieuses, l'ensemble des sites sont soit classés parmi les "déconseillés" soit "à éviter". Même chose à Menton.
À Cannes, il n'y a que Saint-Georges qui soit recommandée pour faire trempette, toutes les autres étant épinglées. Au large, l'île Sainte-Marguerite offre des zones labellisées vertes. Celles des Alpes-Maritimes enfilent donc un bonnet d'âne national, pas arrangé par la situation problématique de celles de Saint-Laurent-du-Var. Deux y sont "déconseillées", deux autres "à éviter", dans le "Top 5" du pire.
Malgré tout, les efforts de certaines ont récemment été récompensés par un label éco-responsable que nous évoquions par ici.