Nice fête l'Europe pendant 6 mois, "un devoir et une fierté !"

5 QUESTIONS À…

Nice s'est dotée d’un programme très riche pendant toute la durée de la prési­dence française de l’Union Européenne, jusqu'en juin prochain, avec plus de 60 actions pour tous.

On fait le point avec Magali Altounian, adjointe de Christian Estrosi déléguée notamment aux Institutions européennes et au rayonnement.

1 - Quels sont les temps forts de cette programmation ?

En février, il y aura un vrai débat contra­dic­toire, avec "L'Europe à la barre", à la maison de l'Étudiant.

Nous aurons la fête de l'Europe le 14 mai, déplacée à un samedi pour permettre aux familles d'être bien présentes (ce sera au Jardin Albert 1er, ndlr). Avant cela, nous propo­serons des ateliers de cuisines européennes pour les seniors, le 12.

Le 1er avril, rendez-​vous au lancement du Festival Young Nice Artists 2022.

2 - Tout cela, c'est aussi pour rappeler que Nice est une ville aussi méditerranéenne qu'européenne ?

Évidemment. Son passé le démontre, tout comme notre classement au patri­moine mondial de l'UNESCO. Notre cité et son patri­moine ont été façonnés par diffé­rents peuples européens. 

2022, c'est aussi plusieurs mois d'engagement soutenu dans le cadre de notre candi­dature pour devenir la capitale européenne de la culture 2028.

3 - Pourquoi les Niçois devraient s'intéresser à ces sujets européens, alors qu'il y a la nouvelle vague de Covid, la campagne présidentielle…?

Parce que c'est notre devoir ! Nous sommes des citoyens européens dès 18 ans, autant que des citoyens français. 

Ça doit être, aussi, une fierté. Avec la prési­dence française, nous allons pouvoir mener plusieurs combats, comme par exemple celui d'un salaire minimum dans tous les États membres, ou encore la défense d'un dévelop­pement plus durable.

N'oublions pas non plus ce que l'Union nous apporte : les vaccins, par exemple. Et à Nice, nous avons pu recevoir 2 millions d'euros pour contribuer à la lutte contre le Covid-19.

4 - Ces 6 mois, c'est aussi une occasion de combattre "l'euroscepticisme"…

Il ne faut pas oublier que l'UE, c'est un système encore jeune, qui pâtit d'une mécon­nais­sance généra­lisée. À l'école, par exemple, on n'explique pas encore assez comme elle fonctionne, à quoi elle sert.

Il faut toujours plus commu­niquer sur ce qu'elle apporte, sans la résumer uniquement à quelques finan­ce­ments. Mais rappelons-​nous que le tramway à Nice, la sécuri­sation de la Promenade des Anglais ou le Guichet Facile sont autant de dossiers locaux signi­fi­ca­ti­vement aidés par l'Europe.

5 - Quelles sont vos plus grandes fiertés ?

Nous avons pu avancer sur pas mal de choses. Je suis très fière de l'ouverture du Centre Europe Direct (14 rue Paganini, ndlr) pour faire de la pédagogie et de l'accompagnement sur ces sujets. De même, beaucoup de finan­ce­ments ont pu être captés, notamment dans le cadre de la crise sanitaire. 

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