D’après les informations de Nice-Presse, des pompiers des Alpes-Maritimes dénoncent des pressions, du harcèlement et des souffrances professionnelles au sein du SDIS.
Selon une note syndicale d’Avenir Secours - lire notre article complet - le Service d’incendie et de secours serait instrumentalisé à des fins politiques, favorisant des recrutements et des promotions basées sur des relations personnelles, plutôt que sur le mérite.
« Mafia niçoise »
Le document évoque une gestion marquée par le clientélisme, où des proches d’élus, notamment, obtiendraient des postes avantageux. Cette situation engendrerait des inégalités entre les agents, certains progressant rapidement tandis que d’autres verraient leur carrière bloquée.
Le syndicat critique un « système de favoritisme » assimilé à une « mafia niçoise », dont l’influence s’étendrait à l’ensemble du département. Il alerte aussi sur les conséquences de ces pratiques sur la santé mentale et physique des recrues, liées à un stress accru et à des comportements de « harcèlement ».
Les représentants réclament que les responsables de ces dysfonctionnements, politiques, cadres ou syndicalistes, « rendent des comptes » sur les souffrances engendrées au sein du service de secours.
« Le directeur départemental saisi sur ces sujets »
Devant la gravité des accusations portées, nous sollicitions en début de semaine le Conseil départemental, la collectivité ayant la charge du Service départemental d’incendie.
« Le Président des Alpes-Maritimes Charles Ange Ginésy n’a jamais eu connaissance de ces déclarations avant leur transmission via Nice-Presse » a répondu son service de communication, le 27 janvier. « Il a sollicité le Directeur départemental du SDIS sur les sujets évoqués, et attend un retour de son administration ». Il a prévu de s’exprimer plus concrètement ensuite.



