3 QUESTIONS À… La radio chrétienne a fait des étincelles cette saison depuis son nouveau studio de l'avenue Jean-Médecin. Avec un traitement décalé de l'actualité, axé sur la spiritualité, l'espoir et les solutions d'avenir, RCF Nice Côte d'Azur signe des audiences en hausse. Et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
1. Quel bilan tirez-vous de la saison qui se termine ?
Stèvelan Chaizy-Gostovitch, coordinateur de la radio dans le 06 : Très bon ! RCF est de retour à Nice, les auditeurs sont là et bien là, même si nous ne sommes plus diffusés en FM. Notre virage numérique est payant, puisque nous enregistrons sur le site 350.000 pages vues sur la saison pour l'édition Nice Côte d'Azur.
2. Que prévoyez-vous à la rentrée ?
Il y aura beaucoup plus de programmes locaux. Nous en avions trois cette saison, en plus des tranches d'info. À la rentrée, nous lancerons Portraits d'Azuréens, qui permettra de découvrir des personnalités connues ou non dans tout le département des Alpes-Maritimes. Muriel Mayette-Holtz, la directrice du Théâtre national (TNN), sera notre première invitée, le 29 août.
Contrepoints, co-produite avec le Var, sera dédiée à la musique. Nous proposerons aussi Parole Protestante avec des invités sur l'actu, et un programme sur tout ce qui se fait à Sophia Antipolis, qui a un vrai rayonnement international au niveau de la tech, du développement durable… Nous serons en partenariat avec Sophia Mag'.
RCF travaille sur une émission en partenariat avec Nice-Presse, où les auditeurs pourront interpeller les acteurs de l'actualité dans la métropole Nice Côte d'Azur. Il n'y aura pas que des élus, mais aussi des invités liés à l'économie locale.
"Nous ne couvrirons plus les opérations de greenwashing"
3. Quelle est la "patte" de RCF ?
On n'entre pas dans les polémiques de l'actu. Nous, on cherche du sens, même si ce n'est pas évident.
Nous avons aussi en tête d'enraciner une réflexion sur le sujet du dérèglement climatique. On ne doit pas se borner à constater les fortes chaleurs l'été. Le reste de l'année, nous ne couvrirons plus les opérations de "greenwashing" (une technique de marketing utilisée pour se donner une image écolo trompeuse, NDLR) des entreprises et des collectivités.
Quand un Département ouvrira une route, par exemple, nous nous demanderons si elle était vraiment nécessaire au regard de l'impact qu'elle a sur l'environnement. Si une boîte nous parle d'un nouveau produit "neutre en carbone", nous ne le relaierons pas si nous ne pouvons pas le vérifier avec certitude.