La Ville va vendre plusieurs bâtiments communaux, on vous explique pourquoi.
Sur plusieurs étages, cet immeuble mi-haussmannien mi-contemporain accueille aujourd'hui la chaîne de commandement de la police municipale, au coeur du quartier historique de la Libération.
Et dans l'un de ses niveaux, le Centre de supervision urbain - les moniteurs des caméras, notamment - que les Niçois peuvent visiter depuis quelques temps.
Après 2025, les agents vont migrer vers l'ancien hôpital Saint-Roch, reconverti en "super commissariat" high tech, où ils retrouveront aussi les policiers nationaux et le renseignement territorial. De nouveaux visuels de ce projet, dont le chantier a débuté en janvier, étaient dévoilés ce 13 avril.
Que va devenir l'ancien quartier général, alors ? Anthony Borré, le premier adjoint de Christian Estrosi, nous indique qu'il va être mis en vente.
Une estimation immobilière précise n'a pas encore été réalisée, mais la collectivité en espère environ dix millions d'euros. De quoi minorer le reste à charge niçois - 50 millions environ - sur l'hôtel des polices mutualisé, que l'Etat finance déjà en grande partie (172M sur 220).
"Idéalement", indique Anthony Borré, "un privé pourrait y proposer des logements. Vu le quartier et la qualité de l'immeuble, nous n'aurons pas de mal à trouver preneur".
D'autres installations communales seront mises sur le marché, comme le centre multimodal des transports à l'Arénas, puisque ces services rejoindront l'ancien hôpital et ses 50.000 mètres carrés réaménagés.
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