Nice réclame la libération de l'activiste Paul Watson : soutien affiché sur la façade de la mairie

Fin juillet, l'écologiste était arrêté dans les eaux danoises alors qu'il s'apprêtait à mener une opération militante contre un navire de pêche japonais. Ce grand protecteur des baleines pourrait être extradé.

"Sauver des baleines n'est pas un crime". La munici­palité niçoise annonce la couleur sur sa façade. La Ville "s’engage pour demander la libération et refuser l’extradition de Paul Watson", note le maire Christian Estrosi sur les réseaux sociaux ce 28 août.

La @VilledeNice qui accueillera, en juin prochain, la 3ème confé­rence des Nations Unies sur l’Océan, s’engage pour demander la libération et refuser l’extradition de Paul Watson en affichant son portrait sur la façade de l’Hôtel de Ville. #FreePaulWatson #LibérezPaulWatson. pic.twitter.com/rTS1zp3XIF

— Christian Estrosi (@cestrosi) August 28, 2024

Le Japon accuse le militant d'avoir endommagé l'un de ses navires appar­tenant à une flotte commer­ciale plétho­rique, qui assume de tuer des baleines par centaines - dans ses eaux terri­to­riales - alors qu'un moratoire a été adopté par bien d'autres pays.

L'ONG Sea Shepherd, vouée à la protection des écosys­tèmes marins et de la biodi­versité, équipe des bateaux dont la mission est de gêner et retarder ceux des "chasseurs". Le pays du soleil levant avait lancé un mandat d'arrêt inter­na­tional à l'encontre de Paul Watson, qui a été inter­pellé au Groenland. Il y est depuis incarcéré.

Nice sera la capitale des mers et des océans l'été prochain, avec l'organisation du sommet des Nations unies au Port Lympia. Un privilège qui encourage la Métropole à multi­plier les mesures pour son littoral : tabac interdit sur l'ensemble des plages, réduction drastique du plastique, travaux engagés sur une aire marine protégée… L'objectif, montrer l'exemple notamment en Méditerranée, elle même la plus polluée du monde.