Depuis 2016, le conseil régional a mis en place une stratégie de sécurisation des lycées, investissant 52 millions d'euros. Tous les établissements ont été équipés de caméras de vidéoprotection, d'alarmes anti-intrusions et de SAS.
Voici des années que Provence-Alpes-Côte d'Azur a serré la vis.
Chaque bâtiment dispose d'un plan de mise en sûreté adapté, définissant les règles en cas de risques majeurs. La garde régionale des lycées, composée de 160 médiateurs, lutte contre le harcèlement, la radicalisation, le décrochage scolaire et les conduites à risques.
Toujours sur décision de l'exécutif présidé par Renaud Muselier, ce dispositif est renforcé, avec 14 médiateurs supplémentaires. Suite à l'attaque terroriste au lycée d'Arras, la Région a demandé aux proviseurs de vérifier les dispositifs de sécurité.
Les chefs d'équipes des Agents Régionaux des Lycées ont également reçu des consignes de vigilance, tel qu'annoncé lundi 16 octobre. Les équipes de la garde régionale doivent "accroître leur vigilance et signaler tout incident".
Il y a quatre ans, la CNIL, la Commission nationale de l'informatique et des libertés, refusait l’installation de caméras à comparaison faciale, voulue par Renaud Muselier à Nice (Eucalyptus) et l’autre à Marseille (Ampère).
Bientôt des bornes SOS
Le conseil régional entend continuer sur sa lancée malgré tout.
Dès 2024, des "dispositifs innovants viendront compléter" tout cela, avec notamment l’expérimentation du déploiement de bornes d’appel d’urgence. À Nice, on en compte déjà dans tout le centre ville, et près des lieux stratégiques (édifices cultuels, écoles…).
Le déclenchement de l'une d'elle a permis l'intervention, en quelques minutes, de la police municipale au cours de l'attentat de 2020, perpétré par un terroriste islamiste au sein de la basilique Notre-Dame.