- Vous lisez un épisode de “Le Port Lympia, héritage et transitions”, l’un des dossiers de Nos Quartiers, le magazine qui parle de vous.
Gérant du restaurant "Le Garibaldi" et du glacier éponyme depuis cinq ans, Matthieu Pivet est aussi le président de l'association des commerçants "Garibaldi-Ségurane". Un secteur qui, selon lui, a été embelli et sécurisé ces dernières années.
En déambulant du Port Lympia à la place Garibaldi, en passant par l'inévitable rue Cassini, Matthieu Pivet ne peut s'empêcher d'admirer les trottoirs et les façades. "C'est quand même beaucoup plus beau comme ça, n'est-ce pas ?"
Installé à Nice depuis vingt-cinq ans, le natif de Troyes exploite des affaires dans le secteur. Récemment, il a d'ailleurs fait l'acquisition d'un nouveau restaurant, sous les arcades du port. Une raison de plus pour s'investir massivement dans son quartier, qu'il a vu évoluer dans le bon sens.
"Force est de constater que nous avons assisté à beaucoup de changements positifs, notamment en termes de fréquentation et d'hygiène."
Si Matthieu Pivet reconnaît que "certaines incivilités sont encore à déplorer", le gérant tient également à souligner le travail effectué par la mairie. "Ils sont à l'écoute et sont réceptifs à nos demandes et besoins. Des poubelles publiques, avec une grande capacité, ont été installées et permettent de maintenir une place propre."
Projets
Même constat en matière de sécurité. "La police municipale est présente et les contrôles des personnes à risque sont renforcés. On peut toujours faire mieux, certaines personnes causent encore des désagréments la nuit, mais l'endroit est globalement plus calme."
Une zone également dynamisée par de nombreux axes rénovés. "On s'aperçoit qu'un circuit touristique s'est imposé, au départ du Vieux-Nice, avec une descente jusqu'au Port Lympia."
Et dans sa volonté de rendre toujours plus attractif le quartier, l'association des commerçants pense à de nombreux projets, notamment sur la place Garibaldi, malgré les contraintes de sa conception.
"Le tramway et la route scindent la place en plusieurs fragments, ce qui ne facilite pas l'organisation d'évènements publics, en raison des protocoles de sécurité imposés. Mais nous sommes actuellement en train de porter un projet de spectacle "son et lumière" projeté sur les façades des bâtiments, similaire à ce qui peut se faire à Lyon."