Au stade de projet, cette clinique pourrait voir le jour, au bout de la Promenade des Anglais, d'ici à la fin du mandat de Christian Estrosi. Henry-Jean Servat fait en tout cas ce qu'il faut pour.
Les Niçois vivent une relation tourmentée avec les goélands, pas toujours très populaires. L'espèce protégée est l'un des symboles de la ville, comme dans bien des cités méditerranéennes. Pour autant le comportement un peu vif de ces volatiles - surtout quand ils décident de se battre, épisodiquement, avec de petits chiens et chats - agace parfois.
Mais s'il y en a bien un qui compte prendre soin d'eux chez nous, c'est l'écrivain et meilleur ami des bêtes Henry-Jean Servat. Le conseiller municipal chargé de ces questions n'est jamais à court d'idées pour faire innover Nice en matière de bien-être animal.
Parmi les nombreux dossiers qui occupent son bureau : une clinique pour gabians, qui serait logée au sein du Parc Phoenix, l'écrin de verdure pensé par Jacques Médecin qui accueille déjà 2.000 animaux de 70 espèces différentes.

Là-bas, la place ne manque pas, les compétences de son personnel non plus. "Il faut présenter un projet sérieux, avec toutes les autorisations nécessaires. Mais tout peut désormais se boucler en quelques mois" nous explique aujourd'hui l'édile. À l'hôtel de ville et par téléphone, il multiplie les rendez-vous pour peaufiner l'initiative.
Reste à voir si et quand Christian Estrosi lancera la phase opérationnelle de ce mini-hôpital pour goélands, dont le coût, limité, est estimé "aux alentours de 50.000 euros". Mais, assure Henry-Jean Servat, le maire prête une oreille très attentive à cette idée.