Arnaud Savary colore tous les matins le cours Saleya en exposant ses oeuvres aux styles éclectiques. Originaire de Basse-Normandie, Nice est sa ville d’adoption mais aussi son inspiration quotidienne.
Nice-Presse : Comment êtes-vous arrivé ici ?
Arnaud Savary : J’étais à la recherche du calme, j’avais besoin d’un endroit revigorant pour une convalescence en toute sérénité après quelques épreuves.
En 2006, le Sud et particulièrement Nice m’ont ouvert ses bras. Cette ville m’a réellement adopté, c’est comme si j’y avais toujours vécu.
Que vous apporte-t-elle en tant qu’artiste ?
« Nice me donne le droit d’exposer, depuis 2018, mes toiles et mes croquis sur le cours Saleya, grâce à la mairie. C’est une chance, j’en suis très reconnaissant !
Pouvoir partager ce qui est le reflet de mes pensées est pour moi la meilleure des récompenses.
Ici, la nature est accessible en quelques instants, avec la mer. À la seconde où je n’ai plus d’inspiration, je me recueille auprès des paysages.
Un palmier, un olivier, une fleur, il y a toujours quelque chose à peindre, une histoire à raconter.
Une aura positive, sa lumière, ses couleurs, son histoire et son architecture m’intriguent. L’imagination n’a pas de limite ici.
Que je vive et peigne dans un petit local ne me restreint pas, puisque cette ville est comme ma maison. »
Vos futurs projets ?
« Je vis au jour le jour, je profite des moments partagés avec les personnes voguant dans le Vieux-Nice.
Leurs compliments me nourrissent et me poussent à peindre mes pensées. »
Comment définissez-vous votre travail ?
« J’affirme mon style contemporain en jouant avec différentes matières : peinture à l’huile, aquarelle, pastel ou même acrylique.
Mes toiles sont comme des chapitres d’un livre. Des histoires dont les mots ne suffisent pas à exprimer ma perception du monde.
La peinture est mon plus bel exutoire, cela me permet de colorer, de mettre en forme et d’expliquer qui je suis. Nice a su m’offrir la sérénité et l’inspiration dont j’avais besoin.
Tandis ce que la parole s’évapore, les coups de pinceau, eux, restent. »