Le maire appelle Elisabeth Borne à déployer un plan de lutte contre la radicalisation.
Il ne compte pas laisser passer. "Dans un courrier en date du 14 juin, l’inspecteur académique de Nice m’informe de plusieurs faits extrêmement graves qui se sont produits dans des établissements de la ville et qui concernent des enfants dont le jeune âge est de nature à m’inquiéter" déroule Christian Estrosi.
"Il s’agirait de prières musulmanes par des enfants de CM1 et CM2 et de minutes de silence organisées en mémoire du prophète Mahomet".
L'édile, lui-même père de famille, dénonce des "tentatives d’intrusion du religieux au sein des sanctuaires de la Républiques que sont nos écoles", raison pour laquelle "notre réponse doit être ferme, collective et résolue".
"Nous ne devons rien laisser passer. La République laïque que nous défendons et en laquelle nous croyons est notre rempart collectif contre l’obscurantisme religieux qui tente de nous déstabiliser".
Concrètement, le maire a saisi le préfet des Alpes-Maritimes pour "organiser au plus vite" une réunion avec l’ensemble des services concernés et "mettre en place un plan d’action" contre cette "dérive".
Par ailleurs, le premier magistrat en a référé à Elisabeth Borne, réclamant "une grande campagne de sensibilisation au phénomène de radicalisation" dans les établissements scolaires, "pour mieux protéger les enfants" et former les personnels "comme c’est déjà le cas à Nice".
Christian Estrosi souhaite que les maires "soient désormais informés des écoles où les enfants dont la famille revient de Syrie sont scolarisés", ce qui n'est pas le cas actuellement. Les élus "sont les premières vigies de la République" rappelle-t-il en conclusion.