Samedi 1er juillet, le réseau Lignes d'Azur évoluait : hausse des tarifs, cartes rechargeables remplaçant les tickets papiers… Les Niçois qui s'y prennent en dernier se sont retrouvés dans des files interminables devant les agences RLA.
"Face au trou budgétaire, le maire de Nice a décidé d’augmenter le coût des transports en commun. Les Niçois sont légitimement en colère" s'agace ce mercredi 5 juillet Eric Ciotti. "Plutôt que de renoncer à cette augmentation, il préfère dénigrer les usagers. C’est la double peine, perte de pouvoir d’achat et totale désorganisation !"
Plus tôt cette semaine, la régie des transports avait regretté que des centaines d'usagers aient attendus le 1er juillet et les jours suivant pour acheter la nouvelle carte, alors que ce changement est annoncé depuis six mois. Les agences RLA ont, pour certaines, été débordées par l'afflux de clients depuis lors.
Le président de Lignes d'Azur a répondu lui-même, également sur Twitter, à la plainte du député des Alpes-Maritimes : "L'homme qui a choisi de tuer le tarif à 1 euro sur la Métropole en arrêtant le financement par le Département qu'avait institué Christian Estrosi a-t-il vraiment son mot à dire ? Évidemment non ! En attendant #CiottiRendsLargent ici comme ailleurs !"
Gaël Nofri reproche ainsi au conseil départemental, où siège Eric Ciotti, d'avoir retiré il y a plusieurs années une subvention accordée au réseau. Pour la régie Lignes d’Azur, il faut en ce moment effectuer "25 millions d’euros d’économies, à cause de la crise de l’énergie".