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Alors qu'il a indiqué que les députés Républicains ne voteront pas de motion de censure contre Elisabeth Borne, les locaux d'Eric Ciotti ont été attaqués cette nuit.
L'utilisation du 49.3 par le gouvernement continue de faire bouillir le pays. Dans la nuit de samedi à dimanche 19 mars, la permanence du député de Nice Eric Ciotti a été vandalisée.
Situés au Port de Nice, les bureaux de celui qui est aussi le président du parti Les Républicains ont vu leur vitrine donnant sur la rue brisée, et la façade barrée d'un menaçant "La motion ou le pavé" allusion au vote, la semaine prochaine, d'une motion de censure contre l'équipe d'Elisabeth Borne au Palais Bourbon.
Estrosi : "les auteurs doivent être sévèrement punis"
Eric Ciotti a réagi : "Les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur".
L'intéressé a indiqué avoir déposé plainte. Dans un communiqué, le patron de la droite dénonce la "dérive du débat démocratique".
"Nous la rencontrons aussi depuis plusieurs semaines à l’Assemblée nationale dans les rangs des Insoumis qui légitiment par leurs discours et leurs actes, cette violence inacceptable", ajoute-t-il, se disant "renforcé" dans sa "détermination pour [s']opposer à une motion de censure qui ne pourrait conduire qu’à un chaos avec la sombre perspective d’une prise de pouvoir des adeptes de Monsieur Mélenchon".
"Aucune violence ne me fera plier. Les Républicains ne céderont jamais aux intimidations et aux menaces".
Le maire Christian Estrosi (Horizons) a apporté son soutien à l'élu LR : "Un acte inacceptable. Il n’y a pas de place pour la violence ou les menaces dans la vie publique. J’en appelle au respect des principes démocratiques. Les auteurs doivent être sévèrement punis".
Une autre permanence visée
Une très jolie décoration pour la permanence de @p_pradal, chapeau aux artistes. pic.twitter.com/RCo9HoqmMJ
— Jeunes Écologistes Nice (@JEcolosNice) March 18, 2023
L'ancien maire de Nice et désormais député Horizons de la troisième circonscription des Alpes-Maritimes a connu des évènements similaires. Les locaux de Philippe Pradal, dans le quartier de la Libération, ont été tagués d'un "Non à la réforme", tel que l'illustre le tweet ci-haut. Lui aussi déposera plainte.