Un employé du cirque installé à Saint-Laurent-du-Var a adressé des injures, dont une homophobe, au vice-président de la Métropole niçoise. Avant de lui cracher dessus…
La bataille continue entre les autorités niçoises et le cirque Zavatta. Lequel a quitté Levens pour poser ses malles à Saint-Laurent-du-Var, après avoir causé une vive polémique en venant, sans droit ni titre, à Nice il y a un mois.
Les circassiens se seraient installés au Point-du-Jour, manifestement sans avoir été autorisés à le faire. Résultat : le maire, Joseph Segura, et le premier adjoint niçois Anthony Borré - vice-président de la métropole - ont fait une descente, ce lundi 10 avril.
La gendarmerie était également sur place et les caravanes en partie bloquées, pour éviter une installation durable.
Une vidéo postée sur les réseaux sociaux montre l'agression dont a été victime le bras droit de Christian Estrosi. "Tapette" "enfant de put*in" lui a ainsi lancé l'un des circassiens, Franck Muller, avant de lui cracher dessus devant témoins.
Précisions que les professionnels du cirque ont souhaité mettre le cap sur une propriété de Côte d'Azur Habitat, le bailleur social présidé par Anthony Borré, sans avoir obtenu de permission.
"La Ville, la Métropole et Côte d’Azur habitat vont porter plainte contre ces voyous" a promis Christian Estrosi.
"Combien de temps la préfecture va-t-elle laisser faire ces hors-la-loi ? Je demande une réaction immédiate pour faire respecter l’autorité de l’Etat. On ne va pas rejouer un match pour lequel la Justice a déjà tranché. Il en va de la crédibilité des pouvoirs publics".
Le cirque Muller est régulièrement pointé du doigt par les associations de protection animale.