En hommage à nos Anges, l'artiste Grand Corps Malade a donné un concert, ce mercredi 14 juillet. À la suite de cette prestation, 86 faisceaux lumineux ont illuminé la Promenade des Anglais.
Cinq ans après la tragédie qui a fait 86 morts et 458 blessés, la douleur est toujours vive. Plusieurs hommages ont été célébrés tout au long de la journée, avec notamment un concert du chanteur Grand Corps Malade et d'Ilan, ancien participant de The Voice Kids. Le Premier ministre Jean Castex était également à Nice, où il a pris la parole dans l'après-midi avec le maire, Christian Estrosi, depuis la Villa Masséna.
86 faisceaux lumineux ont ensuite été projetés en fin de soirée vers le ciel depuis la Prom.
"Être ensemble"
Après l'interprétation de ses deux premières chansons, le slameur Grand Corps Malade a pris la parole : "si on est là aujourd'hui c'est pour se souvenir de ce qui s'est passé et de tous les gens qui sont décédés ce soir là. Avec toute l'émotion et le respect qu'on leur doit."
Avant de poursuivre : "si on est là aussi, c'est pour être ensemble et faire la fête malgré tout, parce qu'évidemment face à de tels actes de barbarie, la meilleure chose que l'on puisse faire, c'est de continuer de vivre normalement".
Acclamations, danses et lumière des téléphones vers le ciel, Grand Corps Malade a apporté un peu de bonheur dans cette journée difficile.
À 22h10, Ilan et la chorale des Anima'Nice ont interprété la chanson "Les feux d’artifice" de Calogero.

Cinq années ont passé, mais ces commémorations sont toujours nécessaires."J'étais là le 14 juillet pour voir le feu d'artifice, quand c'est arrivé. Je voulais donc être présente après tout ce temps, pour ces disparus" explique Sandrine Ghiran. Pour Gérard et Véronique Scarselli, Niçois, c'est également très important d'être ici. "On vient se recueillir au concert et aux illuminations tous les ans".

À 22h34, heure de l'attaque, les regards étaient tous tournés vers le ciel et 86 faisceaux de lumière.
Beaucoup d'émotions pouvaient se lire sur le visage des personnes présentes. Un moment fort :"c'est important pour moi d'être ici, témoigne Christine Clément. Je venais d'arriver à Nice, mes deux voisines ont péri dans l'attentat. Il ne faudra jamais oublier."