Dans notre cité, des jardins potagers sont notamment mis à disposition d'associations pour favoriser l’agriculture urbaine. Récoltes, rencontres, entraide… Ces spots conviviaux ont de plus en plus de succès auprès des Niçois.
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Qui a dit qu'il n'était pas possible de voir ses légumes pousser en ville ?
Juste à côté du campus de Carlone, le jardin potager Edouard-Herriot rassemble les riverains dans la bonne humeur. Mis à disposition par la municipalité pour l’association "Bien Vivre Dans Mon Quartier", il compte tout de même vingt-huit parcelles.
"On cultive principalement les légumes d'été : tomates, courgettes, poivrons, aubergines…" détaille, pas peu fier, Raoul Venturelli, le référent. "Certains le font aussi l'hiver avec du chou, du poivron, de la blette… Chacun fait comme il veut ". Idéal pour partager un bon moment, et se découvrir entre voisins.
Solidarité
"On cultive entre 150 et 200 kilos, à l'année, par parcelle". Créé en 2010, ce jardin accueille différents adhérents qui ont donc leur propre espace. Mais attention, il est tout de même nécessaire de suivre certaines normes. "C'est pour un usage uniquement personnel, il n'y a pas de commerces ici". De plus, il est demandé d'utiliser des semences respectueuses de l'environnement. Les pesticides, c'est niet.
Les adhérents doivent aussi signer une "charte des jardins potagers". L'aspect solidaire est également pris en compte. "On donne les légumes aux Restos du Coeur ou au Secours Populaire par exemple…"
Forte demande
"Il y a une très bonne ambiance" continue Raoul Venturelli. "Souvent on se réunit, on partage nos idées, nos conseils, notre savoir-faire… Beaucoup de gens ne sont pas forcément des cultivateurs, donc ça permet de se filer un coup de main".
"On a énormément de demandes, mais malheureusement c'est plein pour l'instant. On privilégie les habitants du quartier". De plus en plus de jeunes sont également attirés : "c'est très intergénérationnel".
Des jardins collectifs et autres potagers pédagogiques ont poussé ces derniers temps. Au total, "on en compte quinze" détaille Catherine Moreau, élue municipale déléguée, auprès de Christian Estrosi, à l'agriculture urbaine.
"Le premier a été créé dans le quartier de l'Ariane en 2002. Deux ou trois nouveaux devraient ouvrir d'ici l'année prochaine. C'est une recette qui fonctionne : les Niçois se réapproprient leur terre."
Pratique
- Si vous êtes intéressés, vous pouvez vous rendre sur ce site.