Selon les chiffres d'ATMOSUD pour l'année 2022, la qualité de l'air à Nice et dans la Métropole Nice Côte d'Azur continue de s'améliorer.
Respire-t-on mieux à Nice qu'auparavant ? Oui, d'après les données récoltées par ATMOSUD ! Cet organisme indépendant de surveillance de la qualité de l'air dans la région rapporte une amélioration constante dans notre ville.
Si les spécialistes ont observé une augmentation de la pollution après la pandémie de Covid dans plusieurs municipalités de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Nice figure parmi les villes où la baisse persiste.
Les relevés d'ATMOSUD pour l'année 2022 montrent une diminution continue de tous les polluants, notamment des gaz à effet de serre, même avec la reprise du trafic routier après les périodes de confinement.
Par exemple, les oxydes d'azote ont diminué de 64% entre 2007 et 2022, passant de 4,7 millions de kg de NOx/an en 2007 à 1,7 million en 2022. Le soufre lié aux bateaux a connu une baisse de 63% entre 2013 et 2022.
Christian Estrosi, Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d'Azur, s'est montré satisfait de ces résultats :"je salue le sérieux du travail des experts qui analysent de manière impartiale les politiques qui sont conduites. Ils nous fournissent de précieuses recommandations à suivre pour la santé et la qualité de vie de tous".
"La baisse des polluants atmosphériques est réelle dans notre Métropole, et elle plus forte encore que nous ne l’envisagions. Elle est le signe que nous sommes dans la bonne direction, en matière d’apaisement du trafic routier, de promotion des transports en commun ou encore de verdissement de la ville", a-t-il confié.
Le Maire a tenu à rappeler que "Nice n’est plus concernée depuis 2019 par le contentieux européen sur la qualité de l’air, contrairement à Paris, Lyon ou encore Marseille".
Une enveloppe de 3 millions d'euros pour une ville plus "verte"
Afin de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, la Métropole a formulé des engagements concrets. La collectivité mise sur une diminution de 22% de ces gaz d'ici à 2026, comparé aux niveaux mesurés en 2012.
Christian Estrosi met également en avant l'importance de la santé des enfants, soulignant les efforts de végétalisation de la ville, notamment dans les cours d'écoles.
"Nos enfants sont les premiers concernés. Nous savons combien ils sont sensibles aux impacts de la pollution. Leur bien-être a toujours été l’une de mes priorités comme l’atteste le plan de végétalisation sur l’ensemble de la ville, mais aussi des cours d’écoles. Depuis 2020, 58 cours d’écoles ont pu en bénéficier, plus de 10 000m² ont été rendus perméables, et 4400 kg de CO2 ont été captés", a confié le Maire.
Une politique "verte" qui se poursuivra avec plus de 3 millions d'euros alloués d'ici 2026 pour le verdissement des cours d'écoles publiques. De quoi végétaliser près d’1 hectare de sols autrefois minéralisés.
D'ailleurs, la Ville de Nice a adhéré à la charte des Villes sans perturbateurs endocriniens, mettant en œuvre des mesures telles que l'utilisation de mobilier adapté et de peintures sans ces substances.
Le verdissement de Nice permettra d'hausser la qualité de vie de tous les citoyens, en particulier des seniors. Une récente étude publiée dans le journal scientifique Health and Place, menée aux Etats-Unis auprès de 42 000 personnes, confirme le lien entre nature et santé.