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Un compte "Balance ton bar, Nice" vient de voir le jour, alors qu'un mouvement de dénonciations venu de Belgique prend de l'ampleur. Dans de trop nombreuses villes, les agressions sexuelles se sont développées dans les boîtes de nuit comme dans les bars.
Pour le meilleur et parfois pour le pire, "Balance ton porc" a contribué à la libération, et surtout à la médiatisation, de la parole des victimes de violences sexuelles et sexistes.
À Nice comme dans d'autres grandes villes européennes, un compte Instagram fonctionnant sur le même principe vient d'être ouvert. Une adresse mail, balancetonbar@gmail.com, est indiquée pour échanger.
Depuis plusieurs jours, les témoignages affluent, en France et chez nos voisins, sur les agressions commises dans les bars et boîtes de nuit. Les modes opératoires varient, même si l'administration de drogues par la force ou la surprise est souvent décrite.
L'idée, avec ces comptes sociaux, est évidemment de forcer les patrons des établissements de la nuit et le gouvernement à réagir. C'est contre "l'impunité" que cette initiative se dresserait. "Les (gérants) se dédouanent souvent en disant que ce n'est pas de leur faute, 'on brasse tellement de clients'. Mais la vraie question c’est : mettez-vous des choses en place pour protéger vos clientes ?", explique ainsi Maité Meeus, 23 ans, à l’origine de ce hashtag, sur France Info.
À Lyon par exemple, le compte a déjà relayé plusieurs paroles de victimes présumées. Dans notre cité, il n'y en a pas encore. Sur Twitter, le "#balancetonbar" n'a pas non plus été utilisé pour l'heure, après vérifications, dans la capitale azuréenne.
Aucune information n'est donnée sur l'identité de celles ou ceux qui gèrent ce profil. Lequel reprend l'identité visuelle de ceux déjà créés à Paris, Bordeaux, Marseille, Lille… "Je te crois, libérons la parole" mettent en avant les différentes antennes.
Au delà des réseaux sociaux, la justice seule peut agir. Les formulaires de pré-plaintes en ligne ne sont pas adaptés aux cas d'agressions ou de viols, il faut donc se rendre, si vous êtes concerné/e, dans le commissariat le plus proche. En cas d'urgence, n'attendez pas : téléphonez au 17.