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Une intense vague de chaleur est annoncée sur l'ensemble de la France à partir du mercredi 15 juin. Le mercure pourrait grimper jusqu'à 40 degrés par endroits.
C'est en Nouvelle-Aquitaine qu'il devrait faire le plus chaud. Selon les prévisions de Météo France, le Sud-Ouest s'apprête à voir les températures frôler les 40 degrés.
Prévu jusqu'au week-end, cet épisode n'épargnera pas la Provence-Alpes-Côte d'Azur, où le thermomètre affichera près de 38 degrés dans les terres.
Météo France alerte sur la "précocité remarquable de cet épisode qui est un facteur aggravant. Les seuils de canicule pourraient être atteints, voire dépassés."
Selon l'organisme, la situation est causée par "la goûte froide". Ce phénomène pousse la vague de chaleur actuellement au Portugal jusqu'en Espagne et en France.
Encore plus chaud dans l'arrière-pays
"En France, les maximales devraient atteindre ou dépasser en milieu de semaine les 35 à 38 degrés et les minimales ne descendront pas en dessous des 20 degrés" indique Météo France.

Si à Nice, le mercure devrait se situer aux alentours des 30 degrés, jusqu'à 38 degrés sont attendus dans l'arrière-pays.
Les nuit seront également "tropicales" dans la cité des Anges, avec près de 25 degrés annoncés.
La situation occasionne une importante sécheresse dans tout le département, mais rend aussi la vie difficile pour les plus vulnérables.
La Ville de Nice appelle les seniors et les adultes handicapés qui le souhaitent à s'inscrire sur le registre des personnes fragiles isolées.
Des épisodes de canicule de plus en plus courant ?
Depuis mai, l'Hexagone a déjà connu 38 jours avec des températures au-dessus des normales de saison.
Pour parler de canicule, des données bien précises doivent être atteintes : 21 degrés la nuit et 31 degrés le jour à Paris, ou encore 21 degrés la nuit et 35 degrés le jour à Bordeaux. Des seuils dépassés selon les prévisions.
L'épisode précoce est notamment causé par le dérèglement climatique, comme l'a confié Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS.
"Nous vivons un avant-goût de notre futur climatique. Pour que l'exceptionnel ne devienne pas la norme, il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre de manière immédiate, soutenue dans le temps et dans tous les secteurs. Pas dans trois ans, mais maintenant!"