Les élus du parti zemmouriste veulent voir "les imams, les mosquées et les organisations islamiques" locales "condamner clairement" l'attaque terroriste menée en Israël.
Quelques jours après les attentats perpétrés par le Hamas, les élus de l'opposition estiment qu'une "ambiguïté inacceptable" demeure à Nice.
"C'est bien de confronter la France insoumise à ses positions et de voir que ses élus refusent de qualifier de terroriste l'attaque. Pourquoi ne le fait-on pas à Nice du côté des mosquées ?" s'interroge ce vendredi 13 octobre Philippe Vardon, patron des élus Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, au conseil municipal.
"On ne les voit pas diffuser de communiqué ou de post Facebook pour clairement dénoncer le Hamas, alors même que certaines mosquées ont reçu, ces dernières années, de dangereux prédicateurs, comme par exemple Hani Ramadan". Lequel est interdit d'accès au territoire français depuis 2017. L'homme avait, notamment, défendu le principe de la lapidation des femmes.
Les conseillers municipaux du groupe Retrouver Nice réclament donc "une déclaration claire des mosquées quant aux évènements survenus au Proche-Orient. C'est l'occasion d'une vraie clarification, qui s'impose depuis longtemps".
Dans le cas contraire ? "Le maire, Christian Estrosi, et le préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, devraient couper tout lien avec ceux qui se rendraient coupables de complicité avec la barbarie".
Et Philippe Vardon de pointer, par ailleurs, "ces librairies du centre, notamment du quartier Vernier, où on retrouve toute la bibliothèque des pires extrémistes islamistes, en vente libre".
Précisons que la mosquée Ar-Rahma, la plus grande des Alpes-Maritimes, publiait le 11 octobre sur Facebook un communiqué rédigé par Musulmans de France qui "déplore et condamne avec vigueur la perte tragique de nombreux civils, tant du côté israélien que palestinien".